Notre vie peut s’interrompre à tout moment, mais le Psaume 90 indique une durée de vie moyenne de 70 ans (v. 10), c’est-à-dire un peu plus de 25 000 jours.

25 000 jours, est-ce long, est-ce court? Question difficile, mais une chose m’étreint: c’est qu’ils sont comptés et que je ne pourrai pas recommencer. Quels ont été les jours déjà écoulés? Courts et mauvais dit Jacob devant le Pharaon (Ge 47:9). En contraste, Paul déclare au terme de sa vie: J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi (2Ti 4:7).

Ne serait-il pas bon pour nous aussi que, jetant un regard en arrière, nous fassions un bilan sincère du temps déjà écoulé? Quelqu’un a dit: «L’histoire de ma vie a été l’histoire de mon dépouillement». Mais beaucoup de souffrances qui ont marqué cette route-là, deviendront un sujet de louange, de gloire et d’honneur, dans la révélation de Jésus Christ (1Pi 1:7). Un autre dira: «J’ai perdu du temps que j’aurais pu consacrer au Seigneur!» et cela le remplit de tristesse, car le temps perdu ne se rattrape pas.

Bien des faux pas ont marqué la route de chacun, mais le sentiment de la grâce de Dieu, de sa miséricorde qui a tout pardonné, enlève l’amertume d’avoir si souvent péché. C’est ce qu’exprime David au terme de sa vie: Quoique ma maison ne soit pas ainsi avec Dieu, cependant il a établi avec moi une alliance éternelle (2Sa 23:5).

Que nous soyons jeunes ou plus âgés, il y a pour chacun de nous ce que Pierre appelle le reste de la vie terrestre (1Pi 4:2). Que voulons-nous en faire? L’apôtre nous engage à le vivre pour la volonté de Dieu (v. 2). Il importe donc que je recherche quelle est la volonté de Dieu pour le temps qui me reste sur la terre. Choisir de vivre ces années pour la gloire de Dieu, c’est la meilleure voie pour moi.