* JESUS REVIENT *

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RIEN D’ÉTONNANT ! VRAIMENT ?

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Qu’Abraham, à son âge, puisse concevoir un enfant… et de Sara, presque aussi vieille et stérile depuis toujours. Il y avait de quoi s’étonner. Et Abraham n’échappa pas à l’étonnement. Et l’Eternel lui dit : Y a-t-il une chose quelconque qui soit étonnant de la part de l’Eternel ? (Gn 18.14). Jérémie reprendra l’expression deux fois (Jé 32.17 & 27). Jr n’oserais évidemment pas les contredire. Et pourtant, ce que j’aurais envie de dire, c’est que pour le simple humain que je suis, tout en Dieu m’étonne. Et bien oui, ce que je dirais, c’est plutôt : Y a-t-il en Dieu quoi que ce soit qui ne soit pas étonnant ?
À quoi peut-on s’attendre chez lui qui ne force notre étonnement ? Déjà le fait qu’il existe… m’étonne parce que cela ne s’explique pas… et le fait que j’existe parce qu’Il l’a voulu ! Allez comprendre, si vous le pouvez !
Depuis toujours, la piété, c’est la crainte de Dieu. La crainte respectueuse, bien sûr (tout le monde insiste là-dessus, peut-être à tort car la sagesse, c’est d’abord la crainte tout court !) On sait que s’il est miséricordieux et compatissant (cela fait partie de sa propre définition de lui-même) et n’a cessé de le prouver, il est aussi un feu dévorant parce qu’il ne peut supporter le mal.
On le craint parce qu’il est infiniment grand, infiniment sage, infiniment saint et que rien ne peut échapper à sa connaissance. Les Juifs ont rappelé encore et encore ses manifestations redoutables contre les dieux de l’Égypte, puis au Sinaï… si redoutables que même un animal n’aurait pu toucher la montagne impunément ! A tel point que le peuple demanda qu’il ne leur fût adressée aucune parole de plus (Hé 12.19).
On pouvait donc, s’en étonner, s’attendre à n’importe quelle manifestation de grandeur ou de colère, de sagesse, ou d’intelligence, ou de gloire.
Et on l’attendait d’ailleurs venant comme juste et victorieux (Za 9.9) On n’avait pas trop prêté attention à la dernière partie du verset : . Mais même l’analyse de cette affirmation n’aurait pu laisser imaginer Noël
Car Noël, c’est si étonnant !
Trop tôt pour en parler. Des églises fêtent Noël à l’avance pour des raisons pratiques. Et puis, j’ai envie de dire : il n’est jamais ni trop tôt ni trop tard pour parler du fait le plus étonnant de toute l’histoire !
Jugez-en. Celui dont tout dépend, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, Celui en dehors de qui rien n’existe ni n’arrive, Celui à qui tous devront rendre compte, l’infiniment différent, le Tout Autre qui veut…
…ne naître ici-bas que porté dans le sein d’une humble servante,
n’exister parmi nous qu’à travers le mystère d’une gestation humaine, d’un enfantement semblable à l’enfantement des autres humains.
Était-elle fraîche, la paille de la crèche où on le déposa ? Ce n’est pas sûr, mais elle lui a tenu chaud (les nuits peuvent être fraîches, elles, à Bethléhem). Il a fallu des mains pour l’abriter du froid, lui qui accumule des réserves de neige et de grêle pour les temps de détresse (Job 38.32) !
Pour subsister il a dépendu d’un sein de femme comme tous les bébés du monde. Quand il s’était sali, il a pleuré comme eux, dépendant (encore) de mains humaines.
Ce n’est encore que grâce à un couple humain sans puissance qu’il put échapper à l’orgueil criminel d’Hérode, fuyant par leurs soins, devant l’ennemi !
Lui, l’omniscient par nature, a voulu, parmi nous, découvrir les sons peu à peu, toucher de ses petites mains les objets qu’on a dû mettre à sa portée, apprendre à répéter les mots entendus, dire maladroitement ‘maman’, ‘papa’.
Il dut apprendre à parler, à lire, à écrire, à compter, peut-être à pardonner aux camardes qui se moquaient de son refus de rendre les coups.
Comme tous les enfants juifs de son village, il dut apprendre Moïse et les prophètes, lui qui les avait inspirés ! … mais ; il est vrai, avec une soif et une capacité surprenantes.
Y a-t-il quelque chose qui soit surprenant de la part de Dieu ? Oui, tout cela, c’est surprenant.
Et il reste bien des questions sans réponse. Sa mère lui a-t-elle parlé de ses véritables origines, de la venue des bergers, de celle des mages ? Lui a-t-elle dit la fuite en Égypte ? Sut-il quelque chose de la visite de l’ange Gabriel à sa maman ? Du voyage de Nazareth à Bethléhem, des auberges pleines, de l’étable hospitalière ? Quand il a quel âge raconte-t-on ce genre de choses à son enfant ?
Un enfant qui était soumis à ses parents… et croissait en sagesse, en stature et en grâce… (Lc 2.51, 52)… mais un enfant comme tous les enfants du monde.
A 12 ans, cependant, même s’il doit devenir ‘fils de la loi’ comme tous les autres garçons de son village, connaître par cœur un livre entier de la Torah , il sait que son vrai Père n’est pas Joseph, mais Dieu, même s’il mettra encore près de 20 ans à découvrir qui il est et à être prêt à accomplir ce pourquoi il a accepté cet étrange processus pour entendre, probablement pour la première fois, cette déclaration le désignant : Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection (Mt 3.17).
Et bien, oui, s’il existe quelque chose d’étonnant au monde et dans toute l’histoire, c’est cela.
Et c’est tout cela que représente Noël !
Non point étonnante parce qu’impossible — à Dieu, bien sûr, rien n’est impossible —, mais parce qu’expression d’une condescendance et humilité sans borne, d’un amour sans limite !


25/12/2021
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