Après s’être mis en tenue de serviteur, Jésus commence à laver les pieds de ses disciples. Arrivé à Pierre, celui-ci refuse de le laisser faire: Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Le Fils du Dieu vivant accomplirait-il à mon égard ce qu’un esclave devrait faire? C’est l’occasion pour Jésus, qui lui répond avec autorité, de donner la signification spirituelle du lavage des pieds.

Il s’agit de ce que le Seigneur accomplit envers nous, sur la terre, pour que nous ayons «une part avec Lui» qui est dans le ciel. L’activité du Seigneur s’exerce afin que la relation entre lui et nous soit maintenue au quotidien. Il ne dit pas «une part en moi», car cette part est assurée à tous ses rachetés. Chaque racheté a tout le corps lavé, il est entièrement net.

Le lavage des pieds n’est pas le service du Seigneur comme avocat, service dont nous avons effectivement besoin lorsque nous avons péché; ce n’est pas non plus son service de souverain sacrificateur en sympathie à cause de nos limitations humaines. Il s’agit d’ôter la poussière de nos pieds.

Qu’est-ce que cela signifie? Nous vivons dans un monde dont la culture est tout entière imprégnée de l’esprit du Méchant. Ses pensées et façons de raisonner, ses ambitions, ses convoitises, ses plaisirs, tout cela déteint sur le croyant qui appartient pourtant à un autre royaume, celui de Dieu.

C’est alors que le Seigneur accomplit à notre égard le service du «lavage des pieds». Il utilise pour cela la Parole de Dieu. Ce qui y est écrit vient de Dieu, est donc imprégné du «parfum du ciel». En la lisant, notre intelligence spirituelle, nos pensées, sont renouvelées; notre esprit est rafraîchi et revivifié, de sorte que nous pouvons avoir une part avec les pensées de Dieu. La «poussière du chemin» est ôtée. Quel rafraîchissement, quelle joie de retrouver une bonne harmonie de pensées et de sentiments avec Christ!

(à demain)