Le verset du jour a été prononcé il y a près de vingt siècles, en présence de quelques disciples, par Jésus, fils de Marie. Venu au monde dans un bourg de la Judée, il avait grandi dans une ville méprisée de la Galilée. Il avait eu une crèche pour berceau et avait été élevé dans la maison d’un charpentier. Ceux qu’il appelait ses amis étaient des pêcheurs, et les plus puissants des Juifs le persécutaient sans relâche.

Vers le même temps, l’immense Empire romain dominait la terre. Fière de ses triomphes, Rome, la ville aux sept collines, se proclamait éternelle et répandait dans le monde entier ses dieux. Cependant, tout cela n’est plus; les siècles ont poursuivi leur marche ordonnée et la Rome de ce temps a disparu avec ses idoles; ses ruines même en témoignent. Mais les paroles de Jésus Christ demeurent.

C’est en méditant sur cette permanence de la Parole de Dieu, que nous nous sentons justement heureux d’appartenir à Jésus Christ et de pouvoir nous recommander de son saint nom. Déjà sur la terre, le chrétien participe aux secrets de l’éternité par les révélations de l’Évangile. Il sait que toutes les paroles de Jésus s’accompliront à la lettre, même au travers des pires désastres. Il sait que les cieux et la terre vont se dissoudre (2Pi 3:10-13). Il voit sans crainte vaciller et s’écrouler les empires et les œuvres les plus prodigieuses des hommes, car son refuge n’a pas été bâti par des mains humaines: Dieu est son refuge et sa force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver (Ps 46:1).

Fragile dans son humanité, le croyant s’appuie sur l’autorité de celui qui a dit: Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

N’as-tu pas dit Seigneur que tu ne changes pas?

Ta parole certaine, éternelle, immuable,

Soutien de notre vie et lampe de nos pas,

Quand tout croule ici-bas demeure inébranlable!