Tout le monde sait que, pour survivre dans un désert comme celui de la péninsule du Sinaï, il faut disposer d’eau en quantité suffisante.

Après quelques semaines de marche dans le désert, le peuple eut soif d’eau. Il critique Moïse et accuse l’Éternel de vouloir faire mourir hommes, femmes, enfants, bétail, dans le désert. C’est bien mal apprécier la bonté de Dieu qui les a délivrés de l’Égypte de manière si merveilleuse, qui les guide par une nuée et leur donne la manne chaque jour.

Mais ainsi est le cœur humain: il doute de Dieu. Cela arrive parfois à de véritables croyants dans des périodes difficiles de leur vie: ils oublient les mille circonstances où ils ont fait l’expérience de sa bonté et de sa puissance.

Moïse a une bonne réaction. Il interroge l’Éternel et obéit à la réponse qu’il reçoit: il prend la verge avec laquelle il a frappé la mer Rouge pour y faire un passage, et, en présence des anciens, il frappe le rocher d’Horeb pour en faire sortir de l’eau en abondance.

Ce rocher frappé nous parle d’un rocher spirituel qui est Christ, le Fils de Dieu (1Co 10:4). Frappé à notre place sur la croix, il nous a donné par son sacrifice la vie en abondance.

Bien que chrétien, vous ressentez parfois la soif dans votre âme. Cette aspiration vers Dieu ne peut être «étanchée» durablement par tout ce que le monde offre en lectures, en images, en musiques, etc. Les pensées et les philosophies du monde ne peuvent pas vous apporter non plus ce à quoi votre âme aspire.

Jésus Christ est la réponse aux questions que beaucoup se posent: vous savez d’où vous venez, où vous allez, et vous savez surtout que, enfant de Dieu, vous possédez la vie de Christ, cette vie éternelle dont nous parle l’eau qui, après le sang, est sortie du Sauveur frappé sur la croix.