* JESUS REVIENT *

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pasteur A . Boulagnon


" L’APPEL A UNE VIE IMPOSSIBLE "

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Nous ouvrirons nos Bibles au livre de la Genèse 2 : 8/9 : « Et l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient et y plaça l’homme qu’Il avait formé. Et Dieu fit croître du sol tout arbre agréable à voir et bon à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».


Je voudrais vous parler ce matin de l’appel à une vie impossible, et peut-être avez-vous déjà deviné de quelle vie il s’agit ? Il s’agit tout simplement de la vie chrétienne. Vous me direz que ce n’est pas une vie impossible, elle est possible puisque Christ est victorieux et Il nous associe à Sa victoire, c’est vrai ! Mais nous allons développer ce sujet.

 

Nous nous rendons compte de mieux en mieux que le point de départ doit toujours être le Père : Son désir, Son dessein, Son intention à l’égard de l’Univers, du Cosmos, car c’est le seul moyen que nous ayons pour rester dans une juste perspective des choses.

 

Bien souvent nous sommes subjugués par notre vie journalière, par nos circonstances et même si nous sommes des chrétiens « éprouvés », nous avons tendance malheureusement à nous laisser écraser par elles alors que si nous les regardions avec l’œil de Dieu, elles prendraient un relief très différent.

 

C’est aussi le seul moyen qui nous permette de comprendre cette loi importante qui règle toute l’activité divine : de tout ce qu’Il attend de notre part, il est absolument impossible de rien accomplir par nos propres forces naturelles. Tout sort du cœur de Dieu et il y a une raison vitale, profonde à toutes nos circonstances pénibles ou joyeuses dans le cœur du Père pour que nous les traversions. Il nous faut pour cela les ressources qu’Il fournit Lui-même.

 

C’est là Sa manière d’obliger les hommes à une constante et absolue dépendance de Sa personne. C’est ce qu’on a souvent dénommé : l’appel à une vie impossible. Pourquoi ? Parce que la vie chrétienne ne dépend en aucun cas de l’homme mais elle dépend complètement de Dieu dans sa source énergétique.

 

Quand on parle du monde de l’âme nous verrons bien que là aussi dans les actions ou les réactions que nous pouvons avoir tout procède de l’Esprit que Dieu fait habiter en nous et malheureusement si notre âme prend le dessus sur l’Esprit, dès lors nous redescendons au niveau où nous étions avant et nous commençons à vivre par notre âme, c’est là le problème.

 

Difficile la vie chrétienne ? Vous n’y êtes pas ! Elle est quasiment impossible si vous voulez la vivre vous-mêmes, par vos propres moyens, par vos propres forces ! Cette parole d’un chrétien est vraie parce que Dieu nous a appelés à vivre de la vie d’un Autre, et c’est là que le bât blesse pour certains ou tout au moins pour une majorité malheureusement.

 

Nous sommes appelés à vivre non pas de nos propres facultés, de nos mérites, de nos propres intérêts mais de la vie d’un Autre et cette vie est celle de Jésus-Christ qu’il fait habiter en nous par Son Esprit et c’est de là que va procéder toute notre vie et aussi toutes nos actions et réactions en face des circonstances de notre vie. On ne peut vivre la vie que Dieu désire et répondre à l’appel qu’Il adresse qu’en suivant Sa voie et en employant Ses ressources et non pas les nôtres.

 

Adam dût faire face à cet appel impossible quand il se trouva devant un choix à faire. Deux voies s’ouvraient devant lui, représentées par deux arbres, dont nous avons lus les noms. Tous les hommes depuis Adam ont aussi dû apprendre cette leçon : Dieu n’est pas prêt à livrer Ses ressources tant que les hommes n’ont pas renoncé à leurs ressources naturelles.

 

Dans la vie de tous les jours, on a divers centres d’intérêts sur le plan spirituel et on s’est dit : « Il n’y a pas de raison que nous n’ayons pas non plus quelque intérêt à marcher avec Dieu… car cela peut nous rapporter quelque chose ».

 

Il n’existe pas de terrain neutre dans la vie chrétienne : ou bien l’homme va se nourrir de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et réaliser ses propres objectifs, ou bien comme Dieu l’avait espéré, il décidera volontairement de s’unir à Lui, l’arbre de vie, pour avoir part à Ses ressources inépuisables.

 

On peut puiser dans les trésors divins sans jamais les épuiser, alors que si nous puisons dans nos propres ressources, elles ne sont jamais inépuisables et elles s’épuisent très rapidement et on touche les limites de tout ce que nous sommes et avons. La philosophie du gain ne peut être associée à la vie divine, qui ne peut que donner et se donner.

 

 C’est le but pour lequel, pour nous enfants de Dieu, il y a une nouvelle naissance, c’est pour apprendre à donner et à se donner ; ici, je ne parle pas d’argent.

 

Deux voies - Deux philosophies :

 

Au milieu du jardin d’Eden se trouvait l’arbre de la vie, qui semble avoir occupé la position la plus importante. Aucune interdiction ne frappait son fruit. A cette place centrale il représentait la source de toute croissance et de toute activité, et son nom même aurait dû pouvoir parler à Adam ; mais il était lent à comprendre, comme nous le sommes tous. Alors qu’il hésitait sa femme aidée par Satan se tourna vers un autre arbre dont le fruit leur avait été formellement interdit.

 

Cet arbre, appelé l’arbre de la connaissance du bien et du mal, représentait une vie d’indépendance à l’égard de Dieu. C’était la voie de l’ambition personnelle, de l’intérêt propre. Comme nous l’avons dit, l’intention de Dieu dès le commencement était qu’Adam et sa famille se trouvent en face d’un choix à faire et d’un choix moral. Ces deux arbres peuvent s’illustrer de façon toute différente.

 

Tout d’abord, parlons de l’arbre de vie : celui-ci illustre le désintéressement, le régime fondé sur le dépouillement, la vie consacrée à Dieu, la source d’énergie procède de Dieu et jamais de l’homme. Celui qui adopte cette manière de vivre réalise l’intention divine.

 

Il suit le mode de vie céleste, l’enracinement de la Croix. Or, puisque cette vie est constamment tournée vers Dieu, rien ne l’empêche d’avoir sa part pleine et entière aux privilèges des héritiers, ce qui revient à dire qu’elle aura toujours les ressources dont elle a besoin dans ce que représente le fruit de cet arbre.

 

L’arbre de la connaissance du bien et du mal va entraîner Eve sur la voie du gain, des intérêts propres, de l’indépendance à considérer ce qui est bien et ce qui est mal ; nous devenons alors comme de « petits dieux ». Eve a été conduite à croire qu’il y avait quelque chose dans cet arbre pour elle : le fruit était beau à voir, bon à manger et susceptible d’accroître l’intelligence.

 

Elle s’est affranchit de sa dépendance de Dieu et a invité son mari à faire de même. Ensemble ils ont dit en substance: « Maintenant, nous allons être capables d’agir seuls et de plein droit. Nous connaîtrons par nous-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal. ». Et dans un sens c’était vrai ; ils étaient en train de devenir de petits dieux jouissant d’une complète liberté d’action.

 

Ainsi, quand Adam et Eve prirent du fruit défendu une nouvelle notion d’indépendance se développa dans l’entendement humain. Son émotion fut touchée, parce que le fruit était agréable à voir, éveillant le désir ; l’entendement, avec son pouvoir de raisonnement, se développa, car il était devenu sage ; sa volonté se fortifia, lui permettant désormais de toujours choisir sa voie et c’est ce qu’il fit ; n’étant plus absolument dépendant de Dieu pour l’instruction dont il avait besoin, Adam se croyait devenu complètement indépendant, c’est à partir de là que va s’accroître la distance entre Dieu et l’homme et les conséquences vont être plus que graves, elles seront source de mort pour l’homme.

 

Vivre par l’âme ou par l’Esprit ?

 

Maintenant que nous comprenons la voie que prit le premier homme, Adam, nous pouvons voir comment elle détermina les étapes de son développement. L’intention divine était qu’Adam s’unît à Lui par le lien d’une vie commune par ce moyen-là ; l’esprit humain aurait passé sous la direction et sous le gouvernement du Saint-Esprit.

 

 Avant la chute, l’esprit d’Adam et celui d’Eve étaient complètement dominés par l’Esprit de Dieu ; ils agissaient dans Sa dépendance à Son égard, en fonction de ce que Dieu leur demandait de faire, de réaliser et de vivre.

 

Tout était contrôlé par le Saint-Esprit dans la vie d’Adam ; aussitôt après la chute ses états d’âme vont se développer, il ne devient pas seulement une âme vivante mais un homme et une femme qui vont être dominés par leur âme, c’est très différent ; qu’ils aient eu leur âme dominée par le Saint-Esprit avant la chute, c’est vrai mais après celle-ci va être dominée par le monde de leurs pulsions, de cet entendement qui va vibrer d’une façon différente, une volonté complètement indépendante à l’égard de Dieu. Intelligence, émotions et volonté, seraient devenues des moyens de communication, des organes de transmission.

 

Or, en choisissant d’agir dans l’indépendance, Adam provoqua un développement autonome des ressources de son âme. Le mot âme vient de animé, animal est de la même racine ; l’homme sans Dieu est un être animé par son âme mais qui a le statut, je dirai presque de l’être animal, qui se laisse emporté par les pulsions et impulsions de son âme et non par l’Esprit de Christ.

 

Nos milieux évangéliques parlent beaucoup de la nouvelle naissance, et j’espère qu’on en vit ; au moment de celle-ci le Saint-Esprit va faire habiter Christ en nous de manière parcellaire car on ne peut pas enfermer Dieu, Lui peut nous enfermer mais non l’inverse.

 

 Il va implanter en nous Son caractère de façon tout à fait progressive et il faudra toute une vie pour que nous soyons à même les uns et les autres d’arriver à un certain stade où nous commencerons à vivre par le moyen des ressources divines et non pas par celles qui sont humaines.

 

Ne me comprenez pas mal quand je parle de ressources humaines et divines ; je ne parle pas ici de l’intelligence humaine et de tout ce qu’elle est capable de créer de positif, mais de mettre au diapason le monde de notre âme au monde du Saint-Esprit.

 

Etre dominé par le monde de l’Esprit nécessite d’en montrer les preuves dans nos relations quotidiennes. Il ne faut pas prétendre avoir tous les dons et ne pas exercer l’amour, être des trouble-fêtes, avoir des attitudes de scandale, ne pas savoir diriger sa propre maison et vouloir enseigner les autres, tous ces dons sont alors factices.

 

 Quand on a les dons on aime, on reste à l’écoute du Saint-Esprit, c’est Lui qui domine notre âme, il faut se rappeler l’exhortation de l’apôtre Paul qui disait aux Galates : « Après avoir commencé par l’Esprit, pourquoi terminerions-nous par la chair ? ».

 

Dieu fait notre éducation au sein de circonstances bien précises qui sont les nôtres et Il nous fera toucher du doigt ce que nous sommes à Ses yeux et ce qu’Il est. Donc, à partir de la chute, Adam ne sera pas seulement une âme vivante mais il va devenir un être complètement gouverné par son âme.

 

Ce changement peut se résumer comme suit : pour Dieu Son moyen de communiquer avec l’homme cessa d’être sensible à son influence. Dieu avait dit à propos de l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans Gen.2 : 17 « le jour où tu en mangeras, tu mourras ».

 

 C’était clair, il y avait non seulement la mort physique mais aussi la mort spirituelle. On ne sait pas combien de temps vécut Adam dans la dépendance de Dieu, cela n’est écrit nulle part, mais on sait une chose c’est qu’après la chute il vécut 930 ans ; si vous lisez les généalogies ou les Chroniques, vous verrez que très rapidement le temps de vie ici-bas va se raccourcir.

 

Moïse dans le Psaume 90 : 10 nous dit : « Les jours de nos années s’élèvent à 70 ans, et, pour les plus robustes, à 80 ans et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car ils passent vite et nous nous envolons ».

 

Ainsi le péché sépara l’homme de Dieu ; et plus encore il le coupa de Celui-là même qui aurait partagé Sa vie divine avec l’esprit humain avant la chute. En fait pour l’esprit humain, ce fut la mort pour tout ce qui touchait à ses rapports avec Dieu alors qu’il était destiné, à une union vivante et spirituelle avec Lui.

 

 

La définition scientifique de la mort va nous aider à comprendre ce qui précède. La mort c’est l’arrêt subit de tous ses rapports avec l’environnement.

 

Par sa désobéissance, Adam se détourna de l’orientation spirituelle que Dieu lui avait donnée. De même que l’œil est mort quand il ne réagit plus aux objets que l’on met devant lui, ou que l’oreille est morte lorsqu’elle ne réagit plus aux ondes sonores, ainsi l’esprit de l’homme est mort à l’égard de Dieu quand il a cessé de réagir à Son influence et c’est ce qui arriva.

 

Les gens de la rue, ceux qui ne s’intéressent pas à Dieu vont vous prendre pour des fous si vous leur parlez de Lui et vous vous rendez compte de la distance qui peut exister entre Dieu et l’homme non régénéré et aussi de celle qui existe entre vous en tant qu’enfants de Dieu et peut-être les proches de votre famille qui ne sont pas encore enfants de Dieu ; mais nous n’avons pas à les juger car nous étions pareils qu’eux avant notre conversion à Dieu et il a fallu toute Sa puissance de vitalité pour nous transformer et implanter en nous Sa nature. L’alternative est donc la suivante : vivre par l’âme ou par l’Esprit, il n’y a pas d’autre alternative que celle-là.

 

Nous devons cependant faire cette distinction : bien qu’Adam fut créé avec une âme, l’existence de celle-ci ne devait pas entraîner la mort de son esprit, l’obligeant par là à vivre par son âme, pas du tout ! il aurait toujours eu une âme, chute ou pas chute. Dieu n’entendait pas que l’âme dût prendre la place de l’esprit comme principe de vie.

 

Chez tous les êtres non régénérés, et permettez-moi d’ajouter même chez des gens qui se disent régénérés malheureusement, car en 43 ans de ministère pastoral j’en ai vu et entendu, on retrouve encore des âmes qui dominent l’esprit, et cela n’a plus rien à voir avec la vie spirituelle, c’est de la religiosité.

 

Si notre vie de tous les jours dans la famille, c’est là que tout commence, ensuite dans la société et enfin dans l’église, si elle ne correspond pas à ce que nous disons être, alors il y a divorce entre Dieu et nous, entre la vie de l’âme et celle de l’esprit et la frontière entre l’âme et l’esprit n’est pas facile à discerner et cela nous ramène en arrière bien souvent quand nous vivons par notre âme.

 

Il avait conçu l’homme pour qu’il soit toujours en possession d’une âme mais celle-ci devait toujours être subordonnée à l’esprit et devenir Son instrument l’organe par lequel Il pourrait s’exprimer. Dieu entre en relation avec l’homme par son esprit et celui-ci va en principe dominer notre âme mais un être impulsif est un être qui est dominé complètement par son âme et dans lequel la puissance de raisonnement n’existe pratiquement plus.

 

C’est pourquoi l’œuvre divine de rédemption a pour but de remettre en état de fonctionnement le mécanisme intérieur de l’homme afin qu’au lieu de vivre sur les ressources de son âme, l’homme noue une relation spirituelle avec Dieu et se mette à vivre par l’esprit.

 

C’est ainsi que Dieu réalise Son intention d’obtenir des « fils », qui représenteront l’expression de Sa vie dans des êtres humains. J’ajouterai encore ceci : ce n’est pas ce que nous professons avec nos paroles qui est important mais ce que nous sommes en réalité, car Dieu ne regarde pas à l’apparence, mais Il regarde au cœur, Il regarde quels sont nos sources d’intérêt ; sont-ils pour Dieu ou pour nous en tant que braves petits chrétiens ?

Est-ce que nous désirons voir prospérer notre vie chrétienne avec les intérêts qu’elle comporte ou est-ce que nous désirons voir Dieu être glorifié dans ce que nous sommes ou ne sommes pas encore malheureusement parfois ?

 

Rien n’est plus simple : quand on change de but et de philosophie de la vie, c’est que l’on a changé d’arbre, ce n’est plus celui de la connaissance du bien et du mal mais celui de l’arbre de vie qui est Jésus-Christ. Il devient alors notre vie et Il ne nous permettra pas de rechercher des objectifs divins par nos propres forces. Nous ne sommes pas appelés à produire, mais à participer à Sa vie et à prendre à cœur les intérêts divins.

 

Je vais prendre l’exemple d’Israël. Il a fallu 40 années de désert à Israël pour qu’il apprenne cette leçon que j’ai essayé de développer ce matin. Dieu l’a amené dans le désert dans des circonstances telles qu’il soit obligé de toucher du doigt ce qu’il était foncièrement et pour qu’il touche du doigt ce que Dieu pouvait être pour lui.

 

Durant ce temps que de murmures, de réactions, de pulsions parmi le peuple comme tant d’autres auraient pu avoir ! Lorsque Dieu les eut appelés à faire leur entrée en Canaan, les espions virent les villes fortifiées et les géants ; c’est pour cela que je vous disais tout à l’heure que la vie chrétienne était impossible.

 

 Pourquoi ? Parce que nous allons très rapidement être confrontés avec toutes sortes de géants et ceux-ci ne sont pas toujours forcément à l’extérieur comme c’était le cas pour Israël, parfois ils sont à l’intérieur de nous-mêmes, et nous n’avons pas à lutter à ce moment-là contre les autres ou contre Satan à la rigueur mais contre nous-mêmes, contre nos tendances, notre volonté propre qui est dure comme un caillou. Entrer dans le pays par leur force naturelle était une pure impossibilité.

 

 Entrer dans la vie de l’Esprit par nos propres forces est une quasi impossibilité ce n’est pas au niveau intellectuel que cela se passe mais à celui du cœur, je n’ai rien contre les doctorats, sous quelque forme que ce soit ; quand Dieu s’adresse à un cœur, Il va le modeler.

 

Mais les murailles de Jéricho étaient tout aussi épaisses et tout aussi hautes 40 ans plus tard. C’était tout aussi impossible à la force ou à la sagesse naturelle de concevoir la méthode que Dieu, pour finir leur indiqua pour s’emparer de la ville.

 

Cela leur paraissait tellement dérisoire : sonnez de la trompette et vous verrez les murailles tomber ; qui eût pu croire une telle chose ? Mes amis, il se peut que vous soyez confrontés, je garde ce parallèle, avec des actions étranges, relisez le prophète Jérémie, Ezéchiel également, et vous verrez qu’ils ont été conduits à faire des actions étranges ; il n’y a pas de petits ou grands prophètes, ils sont aussi grands les uns que les autres, on les a nommés ainsi en fonction de leurs livres. Dieu leur demandait de faire des choses qui aujourd’hui si on les faisait, elles nous conduiraient à Saint Anne.

 

 Quand nos ressources naturelles sont quasiment épuisées, Dieu nous attend et nous Lui disons : « Seigneur, je n’ai plus aucune béquille sur laquelle m’appuyer maintenant, tout ce que je pouvais faire, je l’ai fait, alors je me tourne vers Toi ».

 

C’est la bonne solution, nous faisons comme Israël l’a fait. Les murailles de Jéricho ne pouvaient en aucun cas tomber, elles étaient énormes, deux chars pouvaient circuler de front, et pourtant en soufflant dans des trompettes, elles sont tombées, ce n’est pas non plus le son des cors qui les a ébranlées, si Dieu n’était pas intervenu, elles seraient toujours debout.

 

Pour ce qui concerne notre vie chrétienne, si nous comprenons bien que nos ressources ne sont pas du côté humain mais du côté divin pour vivre cette vie impossible, alors nous allons être un peu confondus car nous constaterons que l’énergie humaine n’a rien à voir avec celle de Dieu.

 

 Il est écrit qu’Il dit une parole et le malade est guéri, je le crois profondément, c’est une parole de Dieu, elle est créatrice de vie, elle ne vient pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal mais de l’arbre de vie qui la communique ; et plus cette vie est intense et prise à la source même de l’arbre de vie qui est Jésus-Christ et davantage notre énergie devient de plus en plus divine, spirituelle.

 

Si le Seigneur donne des moyens d’ordre intellectuel ou autre en ce qui concerne ce monde-ci, pourquoi ne pas les utiliser dans la dépendance de Dieu ? Mais la vie spirituelle en elle-même dépend complètement de Dieu.

 

Tout ce que vous avez ou n’avez pas, tout ce qui vous est propre en tant que vie spirituelle, c’est Dieu qui en est l’Initiateur et nous en sommes les porteurs, les facteurs - le facteur reçoit et distribue les lettres qui lui sont confiées –

 

La vie chrétienne est ainsi, nous la recevons du Seigneur pour que par notre exemple, notre façon de vivre, nous puissions la communiquer et donner à d’autres faim et soif de ce que nous sommes en train de vivre.

 

Il faut que nous mettions en œuvre ce que nous avons vu ensemble : dépendre complètement de Dieu pour nos ressources spirituelles et générales, car Il est le seul capable d’être notre Pourvoyeur royal dans tous les domaines : esprit, âme et corps, si vous le croyez, vous le verrez s’accomplir.

 

Ce qui était impossible était devenu possible par un simple acte d’obéissance et de foi. Bien que la participation des Israélites à la méthode de Dieu les fît paraître ridicules aux yeux des assiégés, ce fut quand même le chemin par lequel le peuple apprit le secret de la vie impossible.

 

 Il n’est ni participation, ni appropriation, ni qualification possible, tant que nous n’avons pas appris à vivre de cet arbre : Jésus-Christ.

 

AMEN.

 

Autorisation du Pasteur A. Boulagnon de mettre ses messages sur le site

 

                                     www.pasteurdaniel.com

 


15/08/2014
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