Dépression… Voici un mot qui fait peur. Qui ne connaît, dans son entourage ou parmi ses amis, une personne dépressive? Peut-être avons-nous nous-même connu un «creux» profond… Qu’elle surgisse à la suite d’un événement particulier ou qu’il s’agisse d’un état plus ou moins permanent, la dépression reste bien mystérieuse. Et les «recettes miracles» pour en sortir sont souvent inefficaces.

La Bible n’ignore pas la dépression. Des hommes de Dieu, aussi affermis qu’Élie ou David, l’ont connue, sous une forme ou une autre. Mais la Bible offre aussi un vaste éventail de versets qui constituent une sorte de traitement préventif.

Un psychiatre donnait quelques caractéristiques d’une personnalité dépressive. Face à chaque fausse idée qui alimente la dépression, la Parole de Dieu fournit des assurances divinement fondées:

• Le dépressif dit: «Pour être heureux, il faut que je sois accepté par tout le monde, et en tout temps». La Bible enjoint: Recevez-vous les uns les autres, comme aussi le Christ vous a reçus, à la gloire de Dieu (Ro 15:7). Assurés d’être acceptés par Dieu d’abord, nous nous tournerons vers les autres, en étant plus occupés de les accepter que d’être acceptés.
• Le dépressif croit: «Si je commets une erreur, cela signifie que je suis un incapable». La Bible affirme: Le juste tombe sept fois, et se relève (Pr 24:16). Oui, notre Père nous laisse un «droit à l’erreur» et la Bible abonde en exemples de croyants que Dieu a relevés puis utilisés à nouveau à son service. Pensez à Pierre…
• Le dépressif se dit: «Si quelqu’un n’est pas d’accord avec moi, cela signifie qu’il ne m’aime pas». La Bible dit: Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité (Pr 27:6, NEG). Paul aimait Pierre au point de lui résister en face (Ga 2:14) et Pierre ne lui en a pas voulu (2Pi 3:15). Ceux qui nous aiment vraiment sont souvent ceux qui savent nous dire quand nous avons tort.
• Le dépressif croit: «Ma valeur dépend de ce que les autres pensent de moi». La Bible affirme que notre valeur tient d’abord à l’appréciation de Dieu (1Co 4:4) et elle nous encourage à nous préoccuper de ce que le Seigneur pense, plus que de ce que les autres pensent (Pr 29:25).

Alors, c’est à nous de décider; que voulons-nous croire: nos pensées, parfois trop noires, ou la Parole de Dieu?