* JESUS REVIENT *

Le riche propriétaire dont il est question dans cette parabole serait, selon les normes actuelles, considéré comme ayant bien réussi dans la vie. Pourtant Jésus l’a traité d’insensé. Et ce jugement s’est confirmé la nuit suivante. Au sommet de sa prospérité, il est mort.

S’il vivait aujourd’hui parmi nous, cet homme bénéficierait d’un prestige social et aurait une belle réputation de respectabilité. Attention ! Notre échelle de valeurs n’est pas du tout celle de Dieu, car pour lui, ce personnage raisonne à l’opposé du bon sens.

Jésus ne l’a pas traité d’insensé parce qu’il était fortuné. Il ne condamne pas la richesse en elle-même, mais plutôt la cupidité et le mauvais usage qu’on peut en faire. L’argent en lui-même n’a pas de valeur morale. Il peut être utilisé pour le bien comme pour le mal. Rien dans la richesse n’est essentiellement immoral, et rien dans la pauvreté n’est essentiellement vertueux.

Jésus n’a pas non plus condamné cet homme pour avoir fait fortune de façon malhonnête. Apparemment, il avait acquis son bien grâce à un dur labeur et parce qu’il était un homme d’affaires prévoyant.

Pourquoi alors était-il insensé ? D’abord parce qu’il avait planifié sa vie sans tenir compte de Dieu, ensuite parce qu’il trompait son âme en ne lui offrant que des biens transitoires, alors que “les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles” (2 Corinthiens 4. 18).