Le Seigneur Jésus est cloué sur la croix. Il est traité comme un malfaiteur et son corps est destiné, comme celui des deux brigands, à être jeté dans la fosse commune. Mais Dieu veille sur le corps de son Fils bien-aimé. Les Écritures avaient annoncé qu’il serait avec le riche dans sa mort (Esa 53:9), c’est-à-dire qu’il serait enseveli dans la tombe d’un riche. Pour qu’elles soient accomplies, Dieu a préparé Joseph d’Arimathée, un homme riche, un conseiller honorable qui attendait le royaume de Dieu, un homme de bien et juste, un disciple de Jésus.

Bien que faisant partie du Sanhédrin, Joseph n’a pas participé à la condamnation de Jésus par ce tribunal et n’a pas suivi l’avis pervers de Caïphe de faire mourir Jésus. Il n’était pas responsable des décisions collectives prises. Il ose même demander le corps de Jésus à Pilate. Ce notable courageux ne craint pas les représailles!

Devant Dieu, seule ma responsabilité personnelle compte. Chacun de nous aura à répondre pour lui-même à Dieu (Ro 14:12 Ga 6:5). Chacun recevra l’approbation qui vient de Dieu (1Co 4:5). Il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions accomplies dans le corps, soit bien soit mal (2Co 5:10).

Dans toute décision prise en groupe, bonne ou mauvaise, chacun garde sa responsabilité personnelle d’y joindre ou non sa voix. Cette décision n’engage devant Dieu que ceux qui déclarent leur accord. En cas de réserve, il convient de l’exprimer clairement.

Quand on comprend que la responsabilité est personnelle, il n’est plus question de se cacher derrière une décision collective. Chacun se tient devant Dieu et aura affaire à Dieu pour lui-même.