Dans la coutume juive, à l’occasion d’un deuil, la famille du défunt offrait un repas simple, composé de pain et de vin, aux amis qui étaient venus la consoler (Jer 16:7). Lors du dernier souper de la Pâque partagé avec ses disciples, le Seigneur prend un pain, puis une coupe. Par ce geste symbolique, il leur annonce sa mort prochaine. Par la voix de l’apôtre Paul, il invite également ceux qui l’aiment, à partager ce repas en souvenir de lui.

• En mémoire de moi. Répondons à son désir si pressant, exprimé avant qu’il ne donne sa vie. Mais seuls ceux qui font partie de sa famille sont invités à ce repas, c’est-à-dire ceux qui ont été libérés du poids de leurs péchés et qui entretiennent des relations d’affection avec lui. Prendre la cène est alors une façon simple de montrer notre amour à notre Seigneur.
• Vous annoncez la mort du Seigneur. Les croyants, par ce geste, rendent aussi un témoignage public. Ils rappellent l ’œuvre de Jésus:
• aux enfants et aux incroyants qui sont amenés à s’interroger sur la signification d’un tel acte;
• aux anges, qui désirent plonger leurs regards dans l’histoire du salut (1Pi 1:12) et admirent la victoire de Christ sur Satan, le péché et le monde.
• Jusqu’à ce qu’il vienne. Jésus est vivant et glorifié. En célébrant la cène, nous avons devant nos cœurs son incarnation et sa mort, mais aussi nous rappelons sa résurrection et sa venue prochaine.

Pour Dieu aussi, il est important que les chrétiens se souviennent de l’œuvre de la croix. Dans l’histoire de l’éternité, il y a eu trois heures terribles où Dieu a dû abandonner son Fils. Mais il a montré sa pleine satisfaction en le ressuscitant et en le faisant asseoir à sa droite. Le rappel de la perfection du sacrifice de son Fils lui est agréable. Il ne veut pas que ses enfants oublient ce moment.