Ce que notre Sauveur et Seigneur désire pour nous, c’est que notre joie soit complète. Comment vivre jour après jour avec cette plénitude de joie? Pas autrement que par une relation vivante, réelle avec lui et, par lui, avec le Père.

Au début du chapitre de ce jour, Jésus donne l’image du cep et des sarments. Il montre que ses rachetés ne peuvent subsister que s’ils restent attachés à lui, comme le sarment lié au cep reçoit la sève qui le maintient en vie. L’attachement à Christ est la source de notre joie.

Un chrétien véritable ne perd pas la vie qu’il a reçue de Dieu. Néanmoins, il peut perdre la jouissance de sa relation avec le Seigneur. Alors sa joie diminue et s’évanouit. Il peut même être rempli de tristesse, d’amertume, et s’interroger sur la réalité de sa foi.

Le Seigneur ajoute deux recommandations pour une plénitude de joie:

• La première est de demeurer dans son amour, comme lui-même demeure dans l’amour du Père. D’où Christ tirait-il sa joie? Du sentiment profond d’être aimé de son Père et d’en éprouver toute la douceur. De même que, par forte chaleur, nous aimons rester sous une ombre bienfaisante, de même demeurons dans la certitude de l’amour de Jésus. Voilà ce qui va raviver et entretenir notre joie.
• La deuxième est de garder ses commandements. Jésus nous donne SON commandement, comme s’il constituait le résumé de toute sa volonté: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés (v. 12). Si nous demeurons dans l’amour de Dieu, nous n’aurons pas de difficulté à aimer nos frères et sœurs en Christ et tous ceux qui nous entourent.

Oui, si nous restons sans cesse dans la conscience de l’amour divin, la joie du Seigneur sera en nous, une joie complète.