« C’est vous qui êtes la lumière du monde ». Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Matthieu 5:15-16
Le Christ Jésus, dans l’Évangile de Jean, a dit : « Je suis la lumière du monde ».
On raconte qu’au cours d’une réception, une dame anglaise, âgée, était en conversation avec une autre dame. Comme elle voyait mal, elle ne se rendait pas compte avec qui elle parlait. Au bout d’un certain temps, intriguée par les bijoux de son interlocutrice, elle s’approcha légèrement et constata qu’elle avait conversé avec la reine. Toute gênée, elle bredouilla : « Madame, pardonnez-moi de ne pas vous avoir reconnue, car vous n’avez pas votre couronne… ».
Enfant et adolescent, Jésus aussi ne fut pas reconnu pour ce qu’Il était réellement. On l’imagine cependant jouant et apprenant comme tout autre enfant, puis se formant pour un métier, gagnant en maturité. Conscient de la volonté de Dieu pour Lui, Il se soumit comme tout garçon juif de son temps, à l’éducation de sa famille et de sa communauté. Parce que Fils de Dieu, Il sut en tirer le plus grand bénéfice, discernant et mettant en pratique l’esprit de la loi et des prophètes. Toute sa vie en sera empreinte, en paroles et en actes.
De quoi a-t-Il bien pu s’entretenir avec ces théologiens dans le temple comme nous le rapporte l’Évangile ? Peut-être de la Pâque ? En tout cas, ses maîtres n’en revenaient pas ! Ils étaient étonnés par la lucidité, la perspicacité et l’avidité de connaître de ce garçon de douze ans. Ses parents aussi durent s’avouer dépassés…
Il vivait dans la lumière de son Père céleste. Tout son intérêt se portait sur sa Parole et ses desseins. Tout Fils qu’Il était, Il a appris l’obéissance par ce qu’Il a souffert, nous dit la Bible dans la lettre aux Hébreux.
Jésus était remarquable en tous points, et comme nous le pressentons dans l’Évangile, nous nous rendons compte que jamais Il n’a mis en avant sa qualité première. Il était Fils de Dieu, mais l’Évangile nous dit qu’Il est venu pour vivre comme un simple homme. Lui qui a été à même de pourvoir aux besoins de la foule.
Lorsque nous lisons le récit des Évangiles, nous voyons qu’Il s’est occupé de toutes sortes d’individus : des jeunes, des moins jeunes, des enfants auxquels Il a donné une grande place dans son ministère. Il s’est occupé également de ceux qui étaient défavorisés, laissés pour compte, voire même rejetés, comme des parias, dans la société de l’époque.
Tout Fils qu’Il était, Il a appris l’obéissance par ce qu’il a souffert. Cette parole de la lettre aux Hébreux nous parle aussi des souffrances de Jésus, de sa mort pour nous sur la croix du calvaire ; Il est mort crucifié entre deux brigands, rejeté, haï et tous ceux qui avaient glorifié sa personne lorsqu’Il est entré dans Jérusalem, les mêmes ont levé le poing, l’ont maudit et ont crié : « À mort, à mort ! ». Le Christ mort, ressuscité, est vivant, c’est l’espérance des chrétiens. C’est le message que nous annonçons, celui de la résurrection. Il a dit : « Je suis la lumière du monde » et cette lumière brille toujours aujourd’hui par le moyen de l’Église et des chrétiens.
Dans les temps où nous sommes, les ténèbres existent toujours et, malheureusement, ces ténèbres sont souvent très épaisses. Ténèbres de l’ignorance, de l’inculture, du fanatisme religieux…
L’Évangile est un message d’espoir, de salut. C’est un message qui dans les temps que nous vivons — qui sont parfois difficiles, bien enténébrés — les chrétiens tout simplement dans ce temps de prière, ainsi que de combat spirituel et d’affirmation des valeurs de la foi chrétienne, aiment à rappeler que Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde ».
Les chrétiens qui prennent au sérieux l’exemple de Jésus-Christ et qui croient sa Parole savent qu’ils sont eux-mêmes « la lumière du monde » dans ce monde de ténèbres.
Cher(e) ami(e), ensemble, en ce début de nouvelle année, nous devons nous tourner vers cette lumière et prier très simplement en nous approchant de Jésus-Christ pour lui dire : « Seigneur, éclaire-moi ! ».