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LE DROIT À LA DIFFÉRENCE  Paul Calzada

Le droit à la différence
Celui qui n’est pas contre nous est pour nous.Marc 9.40

Les disciples prenaient ombrage du fait que des personnes hors de leur groupe agissaient au nom de Jésus, voilà pourquoi Jésus leur dit : "Celui qui n’est pas contre nous est pour nous." (Marc 9.40)

Si la Bible est pour le croyant évangélique le fondement de sa foi, cela ne signifie pas qu’il existe une seule et unique lecture du texte. C’est ce qui explique que l’on retrouve, au sein du monde évangélique, une grande diversité de dénominations. De même si la Thora et le Coran sont les fondements de la foi des juifs et des musulmans, cela ne signifie pas qu’il existe chez eux une seule lecture des textes.

Qu’est-ce qui est le plus important : mon appartenance à un courant de pensée fermé ou mon appartenance au Christ ?

On compte en France plus de quarante familles évangéliques. Il y a donc place, au sein du monde évangélique, pour une certaine forme de pluralisme, de débat interne, d’ouverture au dialogue. À l’occasion de certains évènements, comme la semaine universelle de prière, il n’est pas rare qu’il y ait des échanges de pupitre entre pasteurs des diverses dénominations, des cultes en commun…

Ces quelques manifestations circonstancielles abolissent-elles les barrières ? Assurément pas ! En effet, dans certaines associations, on se méfie de la discussion entre points de vue différents. Le pluralisme interne est fortement stigmatisé et parfois même diabolisé. Celui qui entre dans la communauté doit se fondre dans le moule spirituel indiqué par le responsable ou par la dénomination. La critique et le droit à la différence sont proscrits. C’est là que peuvent apparaître des comportements sectaires.

Assez curieusement, les diverses dénominations évangéliques, toutes issues de la Réforme, sont nées d’une nouvelle lecture de certains textes de l’Écriture.
On observe qu’à l’apparition d’une nouvelle lecture, le courant naissant est souvent rejeté par le ou les courants antérieurs. Bien souvent, il faut des années pour qu’avec le temps, le dialogue soit rétabli. N’eut-il pas été plus simple, moins onéreux et aussi moins destructeur (je parle ici de familles divisées) d’accepter le droit à la différence ?

Qu’est-ce qui est le plus important pour le croyant que je suis : mon appartenance à un courant de pensée fermé ou mon appartenance au Christ ?

  • La première position peut me conduire vers un comportement sectaire.
  • La deuxième position me conduira vers plus d’ouverture et de tolérance.

Apprenons de notre Seigneur à considérer que celui qui n’est pas contre lui est pour lui. Et même si quelqu’un n’est pas attaché au Seigneur, il est capital de ne pas créer de barrière. Le dialogue avec tous est la base même du témoignage. C’est au sein des groupes de dialogue interreligieux que l’on peut avancer vers plus de tolérance et de respect.

Un conseil pour aujourd’hui

Accepter la diversité des opinions, apprendre à dialoguer sans jeter d’anathèmes, c’est le commencement du respect qui est dû à tous et la meilleure protection contre le sectarisme. Apprenons à aimer tous les hommes, comme Jésus nous y invite. "Tu aimeras ton prochain comme toi-même. " (Matthieu 22.39)



04/09/2020
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