Le peuple d’Israël aurait dû être un «message» de Dieu pour les nations qui l’environnaient. L’Éternel habitait au milieu de lui et lui avait donné une loi sainte, juste et bonne (Ro 7:12). Le peuple avait déclaré qu’il accomplirait toute cette loi et, s’il avait tenu son engagement, l’Éternel l’aurait placé au-dessus des nations de la terre. Tous les peuples auraient reconnu que l’Éternel, le Dieu d’Israël, est le seul Dieu.

Mais pour atteindre ce sommet, il y a une condition importante: il faut que le peuple obéisse aux commandements de Dieu. Or, pas plus que les autres hommes, les Israélites ne sont capables d’obéir à Dieu, à cause du péché qui, depuis nos premiers parents, se trouve en tout homme. Dans sa patience, Dieu a prolongé l’expérience durant des siècles sous différents systèmes de gouvernement: juges, rois, prophètes, etc. L’échec est total. Le peuple atteint bien un sommet, mais c’est celui du mal, en crucifiant le Messie, son roi.

Tout différent est l’état des chrétiens, qu’ils soient d’origine juive ou païenne. Ils sont, sans conditions, un sacerdoce royal pour annoncer les vertus de Celui qui les a sauvés. C’est par grâce qu’ils ont reçu cette fonction de luire comme des luminaires au milieu d’un monde qui ne veut pas de Dieu (Php 2:15). Certes, la chrétienté n’a pas toujours bien brillé dans le monde pendant deux mille ans. Mais les vrais chrétiens, ceux qui ont vraiment cru, qui ont la vie de Christ et qui sont scellés du Saint Esprit, ont brillé et brillent encore, en annonçant le salut que Dieu offre à tous. Oui, ils ont brillé, spécialement ceux qui, par leur témoignage pour Christ, ont enduré des souffrances et quelquefois sont allés jusqu’au martyre!

Vous et moi, enfants de Dieu, nous sommes membres du sacerdoce royal d’aujourd’hui. Assumons fidèlement cette dignité auprès d’une humanité qui, plus que jamais, a besoin de voir Dieu à travers nous.