* JESUS REVIENT *

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Islam


FRANCE : LA BOMBE À RETARDEMENT DE L’ISLAMISATION, PAR YVES MAMOU

Source : https://fr.gatestoneinstitute.org   Transmis par Françoise Grard.

Le dernier groupe, défini comme les « Ultras » représente 28% des musulmans interrogés. Son profil est le plus autoritaire. Ils proclament leur droit de vivre en dehors des valeurs républicaines. Pour eux, les valeurs islamiques et la loi islamique, ou charia, passent avant les lois de la République. Ils se disent en faveur de la polygamie et du niqab ou de la burqa.

 

 

> « Ces 28% adhèrent à l’islam dans sa version la plus rétrograde, qui est devenue pour eux une forme d’identité. L’islam est le support de leur révolte. Et cette révolte s’incarne dans un islam de rupture, sur fond de théorie du complot et d’antisémitisme ». — Hakim el Karoui, le Journal du Dimanche.

> Plus important encore, ces 28% sont surreprésentés chez les jeunes (50% chez les moins de 25). En d’autres termes, un jeune Français musulman sur deux est un salafiste du type le plus radical, même s’il ne fréquente aucune mosquée.

> Il est incroyable que les seuls outils à notre disposition soient de simples sondages d’opinion. Sans connaissance sociologique approfondie de l’islam, aucune action politique n’est possible. Une situation qui fait le lit de l’islam le plus agressif

« Ces 28% adhèrent à l’islam dans sa version la plus rétrograde, qui est devenue pour eux une forme d’identité. L’islam est le support de leur révolte. Et cette révolte s’incarne dans un islam de rupture, sur fond de théorie du complot et d’antisémitisme » a déclaré Hakim el Karoui dans un entretien au Journal du Dimanche.

Deux études importantes sur les musulmans français ont été rendues publiques en France presque simultanément. La première, optimiste, intitulée « Un islam français est possible », a été publié sous les auspices de l’Institut Montaigne, un think tank d’obédience libérale.

La seconde étude, intitulée « Le travail, la Société et la question religieuse », est la quatrième étude annuelle conjointe menée par l’Institut Randstad (une société de recrutement) et l’Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE), un groupement de recherche.

Les deux études ont été longuement commentées dans les médias. Et pour cause, elles surgissent sur un vide sidéral de connaissances sur la démographie religieuse et ethnique du pays. La France est un pays riche en démographes, chercheurs, professeurs et instituts divers, mais les statistiques fondées sur la race, l’origine ou la religion sont interdites par la loi.

La France a 66,6 millions d’habitants, selon le dernier recensement établi le 1er Janvier 2016, par l’Institut national de la statistique (Insee). Mais les questionnaires du recensement ne permettent pas de savoir combien de musulmans, de noirs, de blancs, de catholiques, d’arabes, de juifs, etc. vivent aujourd’hui en France.

Cette interdiction des statistiques ethniques est fondée sur un principe ancien et autrefois salutaire ; il s’agissait d’éviter toute discrimination dans un pays où « l’assimilation » est la règle. L’assimilation à la française implique que tout étranger qui s’installe en France doit copier le code de comportement de la population locale et épouser un ou une indigène rapidement. Ce modèle d’assimilation a parfaitement fonctionné pour les Espagnols, les Portugais ou les Polonais. Mais avec les Arabes et les musulmans, la machine ne fonctionne plus.

Aujourd’hui, nonobstant les bonnes intentions d’origine, la règle interdisant la collecte de données qui pourraient conduire à la discrimination, est devenu un handicap de sécurité nationale.

Quand un sous-groupe démographique, constitué sur une base religieuse et ethnique, s’attaque aux fondements de la société, il serait souhaitable que cette société, si elle souhaite se défendre, dispose de quelques éléments d’information sur son adversaire.

Les deux études en question, on l’aura compris, ne sont pas un traitement de données issues du recensement, mais une réflexion à partir de simples sondages. Aujourd’hui en France, en 2016, on ignore la taille de la population en provenance d’Afrique du Nord ou d’Afrique subsaharienne. L’étude de l’Institut Montaigne, par exemple, estime que les musulmans représentent 5,6% de la population métropolitaine de la France, soit trois millions de personnes. Le Pew Research Center estime qu’à la mi-2010, la population musulmane de France à atteint 4,7 millions en France, pendant que Michèle Tribalat, démographe spécialisée dans les problèmes d’immigration a écrit que le seuil de cinq millions avait été franchi en 2014. D’autres chercheurs, comme Azouz Begag, ancien ministre de l’égalité des chances (il a quitté le gouvernement en 2007) estime que la France abrite au moins 15 millions de musulmans.

Étude de l’Institut Montaigne : la Sécession des Français musulmans

L’étude menée par l’Institut Montaigne, rendue publique le 18 septembre, est basée sur un sondage réalisé par l’Ifop (Institut français d’opinion publique), qui a interrogé 1.029 musulmans. L’auteur de l’étude, Hakim el Karoui, est un consultant qui fut conseiller technique du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (2002-2005).

Selon M. El Karoui, trois profils de musulmans se dégagent :

Le premier groupe, le plus important est constitué des soi-disant « laïcs » (46%). « Leur système de valeurs est en adéquation avec la société française », ce qui signifie que leurs préoccupations sont celles de tous les Français : l’emploi, le logement, le diplôme pour leurs enfants… L’étude ajoute que ce groupe majoritaire « contribue à faire évoluer (la société française) par leurs spécificités religieuses ». Ce qui signifie que nombre d’entre eux appartiennent également au groupe qui est en faveur du hijab pour toutes les femmes musulmanes (58% des hommes et 70% des femmes). Ces « laïcs » se retrouvent également dans le groupe (60%) des musulmans qui prône le port du hijab à l’école, bien que le hijab a été interdit dans les écoles depuis 2004. Beaucoup de ces « laïcs » se retrouvent aussi dans les 70% de musulmans qui ne consomment de la viande que si elle est halal (6% seulement affirment ne jamais acheter de la viande halal).Selon l’étude, le hijab et la viande halal sont considérés par les musulmans eux-mêmes comme les « marqueurs » significatifs de l’identité musulmane en France.

Le second groupe est celui dit des « conservateurs » (25 % de l’échantillon). Ils sont « fiers d’être musulmans » et revendiquent le droit d’exprimer leur appartenance religieuse dans l’espace public. Très pieux (la charia a une grande importance pour eux, « sans passer avant la loi de la République »), ils sont favorables à l’expression de la religion au travail, et font du halal la norme de « l’être musulman ». Ils rejettent très clairement le niqab et la polygamie. Ils disent accepter la laïcité mais sont en faveur du port du hijab à l’école.

Les « autoritaires » forment le dernier groupe, soit 28 % de l’ensemble. Ils sont majoritairement jeunes, peu qualifiés et peu insérés dans le monde du travail. Ils vivent dans les quartiers populaires périphériques des grandes agglomérations. Ce groupe fait de l’islam le support de sa révolte vis-à-vis du reste de la société française. Ils affirment vouloir vivre en marge et la charia passe avant les lois de la République. Ils défendent le droit à la polygamie et exigent que les femmes portent le niqab ou la burqa.

« Ces 28% adhèrent à l’islam dans sa version la plus rétrograde, qui est devenue pour eux une forme d’identité. L’islam est le support de leur révolte. Et cette révolte s’incarne dans un islam de rupture, sur fond de théorie du complot et d’antisémitisme » a déclaré Hakim el Karoui dans un entretien au Journal du Dimanche.

« Ces 28% adhèrent à l’islam dans sa version la plus rétrograde, qui est devenue pour eux une forme d’identité. L’islam est le support de leur révolte. Et cette révolte s’incarne dans un islam de rupture, sur fond de théorie du complot et d’antisémitisme » a déclaré Hakim el Karoui dans un entretien au Journal du Dimanche.

Point important, ces 28% sont surreprésentés chez les jeunes (50% des « ultras » ont moins de 25 ans). En d’autres mots, un jeune Français musulman sur deux est un salafiste radical, même s’il connait très peu sa religion et n’appartient à aucune mosquée.

Combien seront-ils dans cinq ans ? La question mérite d’être posée dans la mesure ou un sondage est un instant figé d’une situation. Quand on sait que le voile et le halal sont imposés à toute la famille par les « grands frères », il est clair qu’un processus est à l’œuvre : la réislamisation de la famille musulmane par les jeunes.

Elisabeth Schemla, journaliste et auteur, a écrit dans Le Figaro :

« Pour faire comprendre ce qu’est la réislamisation, il y faut une définition de l’islamisme. La plus exacte est celle que donne l’un de ses très fervents supporters, le conseiller d’État Thierry Tuot, l’un des trois magistrats choisis pour trancher cet été dans l’affaire du maillot intégral, ce que l’on s’est bien gardé de nous avouer. L’islamisme, écrit-il, est «la revendication publique de comportements sociaux présentés comme des exigences divines et faisant irruption dans le champ public et politique ». À l’aune de cette définition, le rapport Al Karoui fait apparaître que l’islamisme s’étend inexorablement ».

Islam dans l’entreprise : l’islamisme en mouvement

La bombe à retardement islamiste est également à l’œuvre… au travail.

Un sondage, réalisé entre avril et juin 2016 par l’Institut Randstad et l’Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE), sur 1.405 cadres et employés dans différentes entreprises, a révélé que deux dirigeants sur trois (65%) notent aujourd’hui le surgissement de « comportements religieux » réguliers dans leur espace de travail – ils n’étaient que 50% à le remarquer en 2015.

Le professeur Lionel Honoré, directeur de OFRE et auteur de l’étude, reconnaît tranquillement que « dans 95% des cas », ce surgissement du « comportement religieux au travail est principalement celui des musulmans ».

Pour comprendre l’importance de cet « Islam visible » dans les usines et les sociétés de service françaises, il faut rappeler que, traditionnellement, le lieu de travail est considéré comme un espace neutre. La loi n’a certes, jamais interdit l’expression du sentiment religieux ou politique sur le lieu de travail, mais par tradition, employés et employeurs ont estimé qu’une retenue était de mise dans la liberté laissée à chacun d’exprimer ses croyances.

L’étude Randstad 2016 montre que cette vieille tradition est en train de disparaître. Les symboles religieux se multiplient dans le monde du travail, et 95% de ces symboles visibles sont islamiques. L’expression du sentiment religieux chrétien ou juif existe bien sûr, mais comparé à l’islam, le phénomène est anecdotique.

L’enquête a examiné deux formes d’expression des croyances religieuses :

1 – Les pratiques personnelles, telles que le droit d’être absent pour les fêtes religieuses, les heures de travail flexibles, le droit de prier pendant les pauses de travail, et le droit de porter des symboles de croyance religieuse.

2 – Les perturbations du travail et violations des règles, telles que le refus des hommes de travailler avec une femme ou d’accepter les ordres d’un cadre de sexe féminin, refus de travailler avec non coreligionnaires, refus d’effectuer des tâches spécifiques, et prosélytisme sur le temps de travail .

Pratiques personnelles : Jusqu’à l’année dernière, le sentiment religieux islamique en entreprise s’exprimait à travers des demandes d’absences en raison de fêtes religieuses. Ce phénomène existe toujours de manière stable (18 % des demandes en 2016 contre 19 % en 2015 et 16 % en 2014), mais il est passé au second plan. Le premier fait religieux observable en entreprise est désormais le port visible de signes religieux (21 % des manifestations contre 17 % en 2015 et 10 % en 2014). Ce signe religieux visible est bien entendu le port du hijab au travail.

Perturbations au travail. L’étude Randstad – très politiquement correcte – tend à minorer les conflits entre employés et employeurs pour motifs religieux. « Les cas conflictuels resteraient minoritaires, et progresseraient peu (les 6 % de faits religieux conflictuels observés en 2015 sont passés à 9 % cette année) ». Ce passage de 6% à 9% représente néanmoins une augmentation de 50 % en un an. Les conflits ont triplé depuis 2014 (3%) et quintuplé depuis 2013 (2%).

Eric Manca, avocat spécialisé dans le droit du travail au sein du cabinet d’avocats Août & Debouzy, a déclaré à la conférence de presse de présentation de l’étude, que quand les conflits religieux deviennent une procédure judiciaire, « ils sont toujours liés à l’islam. Les chrétiens et les juifs s’assignent jamais leur employeur pour un motif religieux ». Lorsque les islamistes poursuivent leur employeur, la jurisprudence montre que l’accusation est toujours basée sur le « racisme » et la « discrimination » – des charges qui ont un fort pouvoir d’intimidation sur les employeurs.

Les motifs de conflits énumérés comprennent le prosélytisme (6%), le refus d’effectuer des tâches liées au contrat de travail (6%) – par exemple, un livreur qui refuse de livrer de l’alcool à des clients ; le refus de travailler avec une femme ou sous la direction d’une femme (5%), et la demande de ne travailler qu’avec des musulmans (1%). Ces cas sont concentrés chez les « fournisseurs automobiles, la construction, le traitement des déchets, les supermarchés … et sont situés dans les régions péri-urbaines ».

Conclusions

Le modèle français d’assimilation est cassé. 

Comme indiqué en introduction, le modèle français d’assimilation a fonctionné pour tout le monde sauf pour les Français musulmans qui le refusent ; et les écoles publiques sont incapables aujourd’hui de transmettre des valeurs républicaines, en particulier aux jeunes musulmans. Selon Hakim el Karoui:

« Les musulmans de France vivent au cœur de multiples crises. La Syrie, bien sûr, qui ébranle les esprits. Mais aussi les transformations des sociétés arabes où les femmes prennent une place nouvelle : les étudiantes sont plus nombreuses que les étudiants, les filles mieux éduquées que leur père. La religion dans sa version autoritaire est aussi une arme de la réaction contre cette évolution. En France, les musulmans subissent le choc de l’acculturation avec une école ghettoïsée qui peine à transmettre les valeurs républicaines. Et puis, il y a enfin la crise sociale : les musulmans, pour les deux tiers enfants d’ouvriers et d’employés, sont les premières victimes de la désindustrialisation ».

L’islamisation se développe. 

Dans les centres urbains, la plupart des femmes arabes portent le voile, et dans les banlieues, burqas et niqabs sont de plus en plus répandus. Au travail, où le comportement non-religieux était généralement la règle, les chefs d’entreprise apprennent à gérer la demande islamiste. Dans les grandes sociétés, comme Orange (télécommunications), un « directeur de la diversité » a été nommé pour apprivoiser les demandes et éviter les conflits. Dans les petites entreprises, les cadres sont en plein désarroi. Les conflits et les litiges sont en hausse.

Silence des hommes politiques.

 

En dépit de la large couverture médiatique qui a entouré ces deux études, un silence assourdissant a pu être remarqué du côté des professionnels de la politique. Un silence d’autant plus inquiétant que l’étude de l’Institut Montaigne comprenait également des propositions pour construire un « islam de France ». Parmi ces propositions, il y avait la nécessité de mettre un terme au financement étranger des mosquées, et une formation nécessaire à donner aux religieux musulmans pour leur enseigner le respect de la République et la laïcité. D’autres idées, comme l’enseignement de l’arabe dans les écoles laïques « pour empêcher les parents d’envoyer leurs enfants dans les écoles coraniques » sont pour le moins étrange, car la maitrise de la langue française semble ne pas être considérée comme une priorité. Toutes les études montrent que les jeunes issus de l’immigration souffrent de handicaps scolaires plus importants que les jeunes Français non musulmans. La stratégie d’institutionnaliser l’islam par l’école est par ailleurs dangereuse, dans la mesure où l’école est déjà défaillante dans sa vocation de transmission des valeurs républicaines.

Une carence de la recherche. 

Ces deux études révèlent à contrario, les carences de la recherche sociologique et démographique. Les politiciens, les journalistes et tous les citoyens ont, faute de travaux scientifiques sérieux, une approche de l’islam moralisante : il ne faut pas discriminer, il faut éviter le racisme. Un biais que les islamistes savent utiliser avec maestria. Sans connaissance, aucune action politique – ou toute autre action – n’est possible.

Yves Mamou, journaliste et auteur est basé en France. Il a travaillé pendant vingt ans en tant que journaliste pour Le Monde. Suivez Yves Mamou sur Facebook


06/10/2016
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« LES CHRÉTIENNES NE SONT LÀ QUE POUR UNE CHOSE, LE PLAISIR DES HOMMES MUSULMANS », PAR RAYMOND IBRAHI


30/09/2016
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MUSULMANS : RENDEZ-MOI LA TERRE QUE VOUS AVEZ VOLÉE À MES GRANDS-PARENTS !

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Mes arrière-grands-parents ont été tués par les musulmans de Tunis.

Mes grands-parents ont été agressés, puis spoliés de leurs terres et de leur commerce.

Les tombes de mes arrière-grands-parents ont été détruites par ces colonisateurs islamiques.

J’attends qu’un procès international soit ouvert contre toutes les nations qui se sont acharnées sur les Juifs depuis plus de 2500 ans.

 

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Je demande que toutes les terres juives volées par les musulmans au Maghreb, en Arabie, en Anatolie, en Iran, au Yémen et ailleurs soient restituées aux descendants des juifs dont on a démoli et fait disparaître les cimetières pour effacer leur présence millénaire.

Je demande que soit jugé post mortem Mahomet pour le génocide des tribus juives et arabes antiques de l’Arabie !

Je demande que les juifs chassés de leurs terres réclament des comptes à l’ONU pour l’effacement de leur généalogie, les pillages de notre histoire, de nos ancêtres, de nos livres sacrés, ainsi que de nos antiques testaments !

Nos morts demandent justice pour tous les crimes qui ont été commis contre eux et contre leurs descendants jusqu’à aujourd’hui.

Justice, justice, justice!

Qu’on me rende les tombes de mes ancêtres et toute ma généalogie !

 

Transmis par Elisabeth


20/09/2016
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« LES VÊTEMENTS ISLAMIQUES ONT ÉTÉ INVENTÉS DANS LES ANNÉES 70… », PAR ZOULEIKA ABURISTA

burqa2111L’intellectuelle jordanienne Zouleikha Aburisha : « Les vêtements islamiques ont été inventés dans les années 70. Ils sont autant de manifestations d’inhibitions sexuelles connues dans nos sociétés arabes »

 

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Dans une interview télévisée, l’écrivaine jordanienne Zouleikha Aburisha a affirmé qu’il n’existe aucun consensus sur le port du hijab chez les jurisconsultes et que le niqab« efface la femme et son esprit ».

 

S’exprimant sur la chaîne A1 le 10 mars 2016, elle a précisé que « la mise à l’écart des femmes, leur effacement, l’insistance pour les couvrir de voiles et la focalisation sur les détails de leurs corps… sont autant de manifestations d’inhibitions sexuelles connues dans nos sociétés arabes ».Extraits :

Zouleikha Aburisha : Après la guerre de 1967, dans les années 1970, les soi-disant « vêtements islamiques » ont été inventés.

Animateur : « Inventés », vous dites ?

Zouleikha Aburisha : En effet. Ce fut une invention. Les femmes qui vivaient dans les zones rurales de nos pays n’avaient nul besoin de porter des « vêtements islamiques ». Elles revêtaient leurs magnifiques habits brodés. Ou la traditionnelle robe jordanienne madraga… Les différentes sortes de vêtements populaires étaient déjà pudiques, et servaient à protéger le corps. Après tout, c’est l’objectif premier des habits. Le premier homme s’est vêtu – ou a inventé les habits – pour se protéger de la chaleur, du froid, du soleil, etc., ou pour se parer. Pas parce que son corps était awra [partie à cacher]. […]

J’ai étudié les textes relatifs à l’islam et l’histoire islamique, et le verset du Coran qui dit : « Qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines ; et qu’elles ne montrent leurs atours… » J’ai compris qu’il existait une raison spécifique [au verset sur] le hijab, et que les jurisconsultes sont en désaccord sur le hijab lui-même. Il n’y a pas de consensus sur le hijab des femmes. « Qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines… » La poitrine, c’est cette partie-ci (désignant le décolleté).

Animateur : Le torse ?

Zouleikha Aburisha : Exact, le torse. C’est alors que j’ai abandonné le hijab ainsi que l’establishment [religieux].

Animateur : J’ai lu que vous aviez dit que vous soutiendrez le hijab s’il devenait un vêtement populaire, mais que vous êtes opposée au niqab, car le niqab… et vous avez eu des mots durs le concernant. Vous avez dit que le niqab efface la femme et son esprit. Pouvez-vous expliquer cela ?

Zouleikha Aburisha : La vérité est que je suis également contre le hijab. Le verset que je viens de citer a été transmis pour faire la distinction entre femmes libres et esclaves. Les femmes musulmanes marchaient dans la rue à Médine, et les hommes musulmans les harcelaient. C’était à l’époque du prophète Mohammed.

Animateur : Les hommes musulmans harcelaient les femmes musulmanes ?

Zouleikha Aburisha : Oui. Donc elles sont allées voir le prophète Mohammed, et se sont plaintes de ce que faisaient les hommes. Alors, le Prophète a rassemblé les hommes, peut-être après l’une des prières, et leur a dit : On m’a raconté que certains d’entre vous harcèlent des femmes. Les hommes ont dit : Oui, c’est bien arrivé, mais nous pensions qu’elles étaient des esclaves.

Animateur : Vous voulez dire qu’il y avait des filles-esclaves…

Zouleikha Aburisha : Ils pensaient qu’elles étaient des filles-esclaves. Ainsi, la seule raison de la transmission de ce verset était de distinguer entre les femmes libres et les esclaves. Vu que laraison d’être de cette ordonnance appartient désormais au passé, avec la disparition du système des classes… Si la raison d’être de cette ordonnance est révolue, l’ordonnance doit disparaître aussi.

Je ne nie pas le droit personnel de la femme [à porter le hijab]. Mais lorsque cela devient un phénomène, je l’analyse. Etant donné que le hijab est devenu un phénomène et que les gens prêchent l’obligation de le porter, soutenant que c’est un devoir dans l’islam, ce qui est faux…Un ancien ministre du Waqf a affirmé que si une femme sort de chez elle non voilée, cinq hommes iront en Enfer : son mari, son fils, son père, son frère et son oncle paternel… Il a inclus l’oncle paternel, mais a oublié l’oncle maternel et les cousins… Il a affirmé que ces cinq hommes iront en Enfer si une femme n’est pas voilée. Comment pourrais-je croire un tel… Je ne veux pas utiliser de mots durs, mais ce n’est tout simplement pas vrai. […]

La mise à l’écart des femmes, leur effacement, l’insistance pour couvrir les femmes de voiles, la focalisation sur des détails de leur corps, etc., sont autant de manifestations d’inhibitions sexuelles connues dans nos sociétés arabes. Les hommes dans ces sociétés grandissent avec des inhibitions sexuelles, et la seule chose qu’ils voient chez une femme est son corps.

Transmis par François Grard. Source: Europe-Israël


12/09/2016
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LA SÉCESSION DES FRANÇAIS MUSULMANS, PAR YVES MAMOU

abaya-hijab-fillette-umm-hafsa0En France, l’école de la République a eu d’emblée pour mission de combattre l’emprise de l’église catholique sur l’ensemble de la société. L’idée était que Darwin permettait d’expliquer l’origine de l’humanité plus efficacement que la Bible. Pour construire un pays de citoyens libres, la connaissance vient en premier. La croyance, seulement si vous insistez et uniquement par vous-même.

 

  • « Si le hijab ou le burkini avait quelque chose à voir avec la modestie ou la piété, les fondamentalistes islamiques feraient campagne pour des plages privées sans insister pour se montrer sur des plages publiques… Si le hijab devient un phénomène public accepté, une société moderne ne pourra enseigner à ses futures générations que le vêtement d’une femme ne peut servir à excuser le viol » — Hala Arafa, tribune parue dans The Hill.

  • Les différentes communautés de Français musulmans donnent le sentiment de continuer d’appartenir chacune à son pays d’origine. Comme s’ils avaient décidé que le jeu de la laïcité et du « vivre ensemble » avait assez duré. A travers le voile, le burkini et la kalachnikov, différents groupes islamistes envoient le même message : nous sommes d’abord musulmans et avons décidé de ne pas tenir compte de la culture des pays qui nous ont accueilli.

Pour une bonne partie de la gauche française, comme pour une bonne partie de l’opinion publique internationale, la « laïcité » à la française est une idéologie contraire aux droits de l’homme, une dérive morale qui confine au racisme.

Après l’« affaire de Nice » (pas le camion islamiste tueur de 84 personnes le soir du 14 juillet, mais la baigneuse en burkini ceinturée par quatre policiers dont l’image a fait le tour du monde), nombreux sont ceux qui se demandent comment un pays libre peut ainsi attenter aux libertés en légiférant sur le vêtement d’une partie de ses citoyen(ne)s. Comment un pays démocratique peut-il décider de priver ses citoyennes musulmanes du droit « pacifique » de se vêtir conformément à leur religion ?

Toute la difficulté est là : comment expliquer que le voile (ou le burkini) n’a précisément rien de « pacifique » ? Comment expliquer qu’il est au contraire, un outil de radicalisation ?

La difficulté est d’autant plus grande que les musulmans de France n’ont, dans leur immense majorité, rien à voir avec la vague de migrants islamisés qui déferle aujourd’hui sur l’Europe. Les musulmans qui se radicalisent aujourd’hui sont des Français musulmans « de souche ». Ils sont arrivés en France, par vagues successives et régulières, à la fin de la guerre d’Algérie, en 1962. Ils ont participé à l’industrialisation de la France dans la seconde moitié du XXème siècle, ont obtenu le droit de faire venir leur femme, ont fait des enfants qui sont nés Français, et les dits enfants ont été scolarisés dans les écoles de la République. La radicalisation des Français musulmans n’est pas le fait de la première génération, mais celle des jeunes générations ; elle est le fait des musulmans nés en France, qui parlent français, ont été scolarisés en France, mais qui récusent aujourd’hui les règles de la République et du « vivre ensemble ».

Le fondamentalisme islamique français n’est pas un fondamentalisme « de souche » ; il a été importé par Al Jazeera, les guerres inter-islamiques qui déchirent le Moyen Orient et l’arrivée de prédicateurs financés par l’Arabie Saoudite et le Qatar. Il touche moins les premières générations que les plus jeunes. Il aboutit néanmoins à la sécession de la partie musulmane de la population française. Une sécession culturelle et armée qui peut s’apparenter à la sécession des Etats du sud de l’Amérique par rapport aux Etats du nord. Les jeunes Français musulmans réclament la séparation, voire la transformation du pays.

Toutes les affaires liées au « textile musulman » (hijab, niqab, burka, burkini etc) qui défrayent la chronique depuis plus de 25 ans, sont des symptômes de cette sécession. La première crise à commencé en 1989 avec l’expulsion de trois jeunes élèves voilées d’un collège de Creil, en banlieue parisienne. Leur renvoi a provoqué un débat d’importance nationale, dont les arguments resurgissent à l’identique, à chaque crise. Tolérance, liberté de choix et liberté de religion d’un côté. Laïcité et respect des règles communes de l’autre.

Règles communes, mais quelles règles ?

Les règles de laïcité qui continuent d’être mises en question – à l’école et ailleurs -obligent à un détour par l’histoire. Les écoles de la République ont été construites pour desserrer l’étreinte de l’église catholique et du Pape sur la société française. L’idée était que Darwin permettait mieux d’expliquer l’origine de l’homme que la Bible et la création du monde en sept jours. L’école était là pour dispenser du savoir et seulement pour cela. La religion n’était pas interdite hors les murs de l’école, mais seulement si vous insistiez et par vous-même.

Le voile à l’école, comme le burkini sur la plage sont une tentative de réinsérer le religieux à tous les niveaux de la vie en société. En d’autres termes, les musulmans refusent aujourd’hui le consensus laïc que les catholiques, les protestants et les juifs ont accepté avant eux.

Quatre policiers de Nice ont été photographiés – apparemment- en train d’obliger une femme à retirer des vêtements couvents sur la plage qui violent l’interdiction du burkini, le août. (Image source: NBC News video screenshot)

Le consensus laïc peut être résumé ainsi : les croyances religieuses ne peuvent faire partie de la sphère publique sans mener à la tyrannie et à la guerre civile. Si les Français veulent vivre en paix démocratiquement, tous les sujets perturbants – et spécialement les croyances religieuses qui sont multiples en France – doivent demeurer dans la sphère privée

Depuis près de trente ans, les organisations musulmanes disent à qui veut l’entendre qu’elles n’acceptent pas ce partage public – privé. Les femmes musulmanes veulent pouvoir étudier la tête recouverte d’un voile. Sauf que cette stratégie du voile dissimule une autre revendication bien plus stragégique : des programmes d’enseignement conformes à l’islam.

En 2002, un groupe d’enseignants a publié un livre, Les Territoires perdus de la République, sur la vie quotidienne dans les écoles ou les musulmans sont le groupe dominant. Violence, sexisme, antisémitisme et islamisme étaient les thèmes dominants. Le livre a représenté un tel choc qu’il a été boycotté par tous les médias.

En juin 2004, Jean-Pierre Obin, inspecteur général de l’Education nationale, a remis au ministre de l’éducation un rapport intitulé, « Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires ». Dans un souci de ne pas « stigmatiser » le rapport se donnait pour mission d’étudier les manifestations de tous les groupes religieux à l’école, mais en réalité, un groupe religieux et un seul posait réellement problème, celui des musulmans. Dans tous les établissements scolaires ou les musulmans étaient le groupe dominant, les garçons refusaient la mixité avec les filles, notamment au sport ; ils refusaient la nourriture non halal à la cantine ; ils s’absentaient pendant les fêtes religieuses et tous faisaient montre d’un antisémitisme virulent.

Plus intéressant et plus problématique, nombre d’élèves avaient commencé d’objecter au programme d’enseignement selon les critères religieux du halal (permis) et du « haram » (interdit):

« Il y a d’abord le refus ou la contestation, assez fréquents, de certaines œuvres et de certains auteurs. Les philosophes des Lumières, surtout Voltaire et Rousseau, et les textes qui soumettent la religion à l’examen de la raison sont particulièrement visés : « Rousseau est contraire à ma religion », explique par exemple à son professeur cet élève d’un lycée professionnel en quittant le cours. Molière et en particulier Le Tartuffe sont également des cibles de choix : refus d’étudier ou de jouer la pièce, boycott ou perturbation d’une représentation. Il y a ensuite les œuvres jugées licencieuses (exemple : Cyrano de Bergerac), « libertines » ou favorables à la liberté de la femme, comme Madame Bovary, ou encore les auteurs dont on pense qu’ils sont étudiés pour promouvoir la religion chrétienne (Chrétien de Troyes…) ou même Satan (témoin ce tract distribué par une mère évangéliste contre l’utilisation par un professeur de français de Harry Potter en sixième.) Tout laisse à penser que dans certains quartiers les élèves sont incités à se méfier de tout ce que les professeurs leur proposent, qui doit d’abord être un objet de suspicion, comme ce qu’ils trouvent à la cantine dans leur assiette ; et qu’ils sont engagés à trier les textes étudiés selon les mêmes catégories religieuses du halal (autorisé) et du haram (interdit) ».

Concernant l’enseignement de l’histoire, les problèmes surgissaient encore plus vigoureusement :

« L’histoire est l’objet d’une accusation d’ensemble de la part de certains élèves et de ceux qui les influencent : elle serait globalement mensongère et partiale, elle exprimerait une vision « judéo-chrétienne » et déformée du monde. Les professeurs qui dispensent ces enseignements témoignent en effet de nombreuses contestations d’élèves et de réelles difficultés à aborder ou à enseigner certaines parties du programme. De manière générale, tout ce qui a trait à l’histoire du christianisme, du judaïsme, de la Chrétienté ou du peuple juif peut être l’occasion de contestations. Les exemples abondent, plus ou moins surprenants comme le refus d’étudier l’édification des cathédrales, ou d’ouvrir le livre sur un plan d’église byzantine, ou encore d’admettre l’existence de religions préislamiques en Egypte ou l’origine sumérienne de l’écriture. L’histoire sainte est alors à tout propos opposée à l’histoire. Cette contestation devient presque la norme et peut même se radicaliser et se politiser dès qu’on aborde des questions plus sensibles, notamment les croisades, le génocide des Juifs (les propos négationnistes sont fréquents), la guerre d’Algérie, les guerres israélo-arabes et la question palestinienne. En éducation civique la laïcité est également contestée comme antireligieuse ».

Le rapport Obin est apparu si effrayant au ministère de l’éducation qu’il a été enterré pendant neuf mois et n’est apparu en ligne sur le site du ministère que tardivement après sa remise au ministre. Dans un entretien accordé au magazine l’Express en 2015, Jean-Pierre Obin déclarait :

« En fait, une partie de la jeunesse était en train de faire sécession par rapport à la nation française. Et dans l’enceinte scolaire, les signes étaient patents. Cela prenait plusieurs formes : manifestations vestimentaires (voile ou tenue islamique complète), exigences concernant les repas pris à la cantine, absentéisme massif et de plus en plus long lors des fêtes religieuses ».

« (…) la situation s’est aggravée. On voit bien que notre école n’est plus capable d’intégrer comme par le passé. Et cette difficulté touche plus particulièrement les familles défavorisées ».

Quel est le lien entre le burkini sur la plage et l’islamisme à l’école ?

A l’école comme sur la plage, il s’agit de marquer les institutions et le territoire national du signe musulman le plus revendicatif. En d’autres termes, il ne s’agit plus de religion, mais de politique.

Comme l’écrit la philosophe Catherine Kintzler dans Marianne :

« (…) l’affichage du « burkini » n’en est pas pour autant anodin : il révèle un seuil d’acceptabilité de plus en plus sensible au sein de la cité. (…) l’opinion supporte de moins en moins les déclarations d’appartenance close, le marquage communautaire des corps et des « territoires », le contrôle des mœurs, les entreprises d’uniformisation qui se réclament d’une religion mais qui en réalité impliquent une politique ».

Hala Arafa, dans une tribune du magazine américain The Hill, décrit le burkini comme une arme de guerre :

« … personne ne leur dénie le droit de pratiquer leur religion en privé. Elles n’ont pas le droit d’envahir l’espace public et d’imposer leur idéologie et leur système de représentations à travers leur vêtement. Si le hijab ou le burkini avait quelque chose à voir avec la modestie ou la piété, les fondamentalistes musulamns se battraient pour des plages privées (…) si le hijab devient un phénomène public accepté, une société moderne ne pourra enseigner aux futures générations que le vêtement n’est jamais une excuse pour le viol ».

A l’école comme sur la plage, la sécession musulmane en France passe par le marquage des frontières sur les corps et au sol. A coups de voiles, de burkinis et de kalachnikovs, différents groupes islamistes véhiculent le même message : nous sommes d’abord musulmans et avons décidé de ne prêter aucune attention aux cultures des pays où nous sommes installés.

Les hommes et femmes politiques demeurent encore persuades qu’un « islam de France » est encore possible. Mais le fait qu’ils votent de manière communautariste n’est pas spécialement le signe de personnes désireuses de se fondre dans la communauté nationale en tant qu’individus.


09/09/2016
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