Jésus parcourt le pays d’Israël et voit les foules, les petits de son peuple. Ces gens sont fatigués par le fardeau de la Loi (Mt 23:4), découragés par tout ce que leur impose la tradition (Mt 15:6), sans que cela leur apporte la moindre paix intérieure. Ils sont également dispersés, car ils sont sans vrai conducteur spirituel (Mt 15:14). Il leur manque une personne capable de les rassembler. Devant cette misère, le Seigneur est ému de compassion.

Mais que faire devant tant de besoins? Il se tourne vers ses disciples et leur dit: Suppliez donc le Seigneur de la moisson afin qu’il pousse des ouvriers dans sa moisson. Les disciples ont certainement obéi, prié, et supplié dans ce sens.

Nous aussi, comme notre Seigneur, nous constatons que trop de croyants sont emprisonnés dans les liens d’une loi ou d’une tradition. Nous voyons aussi que nos concitoyens souffrent dans ce monde où règne le péché.

Ne restons pas insensibles et soyons, comme Jésus l’était, ému de compassion. Alors nous prierons instamment pour qu’il envoie des ouvriers apporter:

• La bonne nouvelle de la pleine liberté chrétienne aux chrétiens encore asservis à la Loi.
• Et la bonne nouvelle du salut à ceux qui n’ont pas la paix avec Dieu.

Si nous sommes sincères, le Seigneur peut nous prendre au mot et nous accorder la grâce de nous répondre: «C’est justement toi que je veux envoyer». C’est ce qu’il a fait avec ses propres disciples. Nous lisons au chapitre suivant (v. 5) qu’il les envoie, leur donne la puissance nécessaire, les indications, et le lieu où ils doivent accomplir leur mission (v. 5).

S’il nous appelle, il nous indiquera aussi où et comment faire, il nous formera et nous donnera tous les moyens nécessaires pour ce service. N’oublions pas l’essentiel: avoir des sentiments d’amour, de compassion, de miséricorde pour ceux que nous allons servir de la part du Maître.