Mon ami, je ne te fais pas tort: n’es-tu pas tombé d’accord avec moi pour un denier? Prends ce qui est à toi et va-t’en. Je veux donner à celui-ci, le dernier, autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui m’appartient? Mt 20:13-15

Le maître de la vigne recrute ses ouvriers. Même à la onzième heure du jour, c’est-à-dire une heure avant la fin de la journée de travail, il en recrute encore.

Il est une image du Seigneur qui appelle des ouvriers à son service. Certains, encore jeunes, répondent à l’appel à se consacrer entièrement à l’œuvre du Seigneur, d’autres sont appelés plus tard.

Ceux qui sont embauchés à la onzième heure, où se trouvaient-ils lorsque, le matin, le maître a fait le tour de la place pour engager des ouvriers? Peut-être dans leur lit? En tout cas, ils n’étaient pas disponibles pour entendre l’appel du maître. Quant à nous, il est vraiment de notre responsabilité de nous mettre volontairement à la disposition du Seigneur. Il ne force personne et souhaite des chrétiens engagés pour lui, qui le servent par amour. Il recrute encore maintenant, même si son retour est très proche.

Au moment de payer ses ouvriers, le maître de la vigne donne à chacun la même somme: un denier (le salaire d’une journée de travail), qu’il ait travaillé 12 heures ou 1 heure. Dans notre monde où tout est calculé en fonction du travail fourni, nous estimons que la justice aurait exigé que ceux qui ont travaillé davantage reçoivent davantage. Mais la comptabilité de notre Dieu est différente de la nôtre. Elle est basée, non pas sur le strict «donnant-donnant», mais sur la bonté, l’amour et la générosité.

Pour Dieu, les personnes sont plus importantes que le travail fourni. Au jour des récompenses, tout ce que nous recevrons nous sera donné par grâce, car Dieu ne nous doit rien, c’est nous qui restons ses débiteurs. Il nous donnera souverainement selon la mesure de sa grâce. Alors pas de soucis, car il est généreux dans ses bénédictions, au-delà de ce que nous pouvons penser ou imaginer!