Voilà trois mois que le peuple marche et il est arrivé au pied de la montagne de Sinaï. L’Éternel lui rappelle sa grande bonté: il l’a délivré de l’esclavage et l’a porté, comme sur des ailes d’aigle (Ex 19:4).

Pendant ces trois mois, le peuple d’Israël a fait la preuve de sa nature indocile. Par trois fois, il a mis en doute la puissance et la bonté de Dieu: à Mara car les eaux étaient amères, au désert de Sin pour avoir du pain, à Rephidim pour réclamer de l’eau. L’Éternel ne le punit pas lors de ces trois contestations; au contraire, il use d’une grande bonté et pourvoit à tous ses besoins. Oh, si le peuple avait compris qu’il était sous la protection d’un Dieu plein d’amour, il aurait certainement demandé à rester sous le régime de la seule grâce de Dieu!

Mais voilà, il ne mesure pas la sainteté de Dieu, et n’a pas conscience de sa propre faiblesse et de sa méchanceté foncière. Il s’engage par deux fois à faire tout ce que l’Éternel lui commande.

Le résultat: avant même que les tables de la Loi arrivent au milieu du camp, le peuple fait un veau d’or, une idole qu’il ose appeler du nom de l’Éternel. Il transgresse ainsi les deux premiers des dix commandements!

Par la suite, il se montre, pendant 1 500 ans, incapable de garder la Loi. En outre, sa méchanceté le conduit à crucifier son Messie en invoquant la Loi!

Jeune homme, jeune fille, vous qui avez cru au Seigneur Jésus, vous qui êtes enfants de Dieu, souvenez-vous toujours que Dieu vous a aimés alors que vous ne méritiez que son jugement. Vous avez été sauvés par la grâce de Dieu, vous êtes dans la faveur de Dieu. Et parce qu’il vous a déjà comblés de bénédictions, appliquez-vous donc à lui plaire à tous égards.