Le croyant du Psaume 116 est en danger de mort. Dans sa détresse, il supplie l’Éternel de le délivrer et il est exaucé. Désormais, jouissant de la bénédiction divine, il envisage sa vie comme un témoignage à l’Éternel, l’auteur de sa délivrance. Ces expériences sont en résumé celles de l’homme qui passe par une dure épreuve, crie ses angoisses au Seigneur et en est délivré.

Deux verbes sont la substance de ce qui marquera dorénavant la vie de cet homme: croire et parler.

Croire, c’est d’abord recevoir dans son cœur Celui que la Bible révèle du début à la fin du livre. Envoyé par Dieu sur la terre, Jésus a entièrement et parfaitement exécuté la volonté de son Père: il est mort sur la croix pour donner la vie éternelle à tout homme qui le reçoit pour son Sauveur.

Croire, c’est donc accepter ce salut pour soi-même, confesser Jésus comme son Sauveur personnel et s’approprier les bénédictions qui découlent de la vie éternelle qu’il a donnée. C’est encore vivre une relation de chaque instant avec Jésus, en apprenant à le connaître sous ses différents caractères: le bon berger, le vrai cep, le pain descendu du ciel, la porte des brebis, la lumière du monde, la résurrection, le chemin, la vérité, la vie (Évangile selon Jean). C’est comprendre que Jésus a un plan pour la vie quotidienne de son racheté, qu’il a un but glorieux pour lui; c’est… La liste des bénédictions de celui qui croit est véritablement infinie; c’est pourquoi le croyant est encouragé à grandir dans la connaissance de Jésus et dans l’appréciation des résultats de son œuvre.

Que faire de ces trésors? Tout simplement en parler. Pas besoin de faire de longs discours, d’employer des termes compliqués, d’être doué d’éloquence, mais dire tout naturellement et tout simplement ce que l’on croit et ce que l’on a expérimenté pour soi-même. Le Seigneur l’enseigne: De l’abondance du cœur la bouche parle (Lu 6:45) et l’apôtre Paul, reprenant le verset de ce jour, ajoute: Nous aussi nous croyons, c’est pourquoi aussi nous parlons (2Co 4:13).