Dans le deuxième livre des Rois, au chapitre 20, il nous est dit :

« En ce temps-là, Ézéchias fut malade à la mort. Le prophète Ésaïe, fils d’Amots, vint auprès de lui, et lui dit : ainsi parle l’Éternel : donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus. Ézéchias tourna son visage contre le mur, et fit cette prière à l’Éternel : Ô Éternel, souviens-toi que j’ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de cœur, et que j’ai fait ce qui est bien à tes yeux ! Et Ézéchias répandit d’abondantes larmes. »

Puis, la parole de l’Éternel fut adressée à Ésaïe en ces mots :

« Vas et dis à Ézéchias : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu de David, ton père : j’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Voici, j’ajouterai à tes jours quinze années. Je te délivrerai, toi et cette ville de la main du roi d’Assyrie, je protègerai cette ville. Et voici, de la part de la part de l’Éternel, le signe auquel tu connaîtras que l’Éternel accomplira la parole qu’il a prononcée : Je ferai reculer de dix degrés en arrière avec le soleil, l’ombre des degrés qui est descendue sur les degrés d’Achaz, et le soleil recula de dix degrés, sur les degrés où il était descendu. »

Voici donc un roi, un roi d’Israël, et il nous est dit que cet homme, un jour, a vu pénétrer dans son corps la maladie. Et vous savez, l’épreuve et la maladie atteignent tous les hommes, elles atteignent même les rois. La richesse et la fortune ne nous mettent pas à l’abri du cancer, de l’infarctus, de toutes ces infirmités que nous connaissons sur cette terre. Et c’est ainsi qu’un jour la maladie a frappé durement ce roi Ézéchias, tout roi qu’il était. Vous savez, nous sommes grands jusqu’à un certain point. Cet homme avait une couronne sur sa tête. Il était honoré, puissant.

Cependant, lorsque la maladie l’a frappé, il a été comme un simple mortel, il a fait sortir de ses appartements privés tous les serviteurs, toutes les servantes, et il est resté seul avec son chagrin. Et là, il nous est dit : « Il s’est tourné la face contre le mur. »

Il venait de recevoir un message terrible de la part du prophète Ésaïe qui lui disait de se préparer à la rencontre de son Dieu :

« Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir et tu ne vivras plus. »

Voilà donc un message bien explicite. Il n’est pas simplement dit : « Tu vas mourir », mais il est dit, pour qu’il comprenne bien : « Tu ne vivras plus. » Il n’y a pas d’équivoque. Par conséquent, Ézéchias se trouve en face de ce terrible problème : la mort qui va venir. Certainement, ce problème est aussi devant nous, devant chaque humain. Et devant la mort, nous sommes tous les mêmes.

Cet homme a eu un frisson d’horreur, il n’a pas voulu accepter cette mort, il n’a pas voulu accepter cette défaite. La Parole de Dieu nous dit : « Il a tourné le visage contre la muraille et il a crié à Dieu, en le priant de tout son cœur, et en pleurant devant sa face. » Le prophète Ésaïe s’en allait, il était peut-être dans la cour du palais lorsque l’Esprit de l’Éternel est descendu sur lui et lui a dit : « Retourne à la maison du roi. Dis-lui : j’ai entendu ta prière. »

Et écoutez bien si c’est glorieux ceci : « J’ai vu tes larmes, et voici, j’ai prolongé ta vie de quinze années. » Ésaïe, le prophète, a fait demi-tour, il a frappé à la porte de la chambre du roi. Ézéchias dit : « Qui est-ce ? » Et il a dit : « C’est moi, Ésaïe. » Alors, quand il a entendu que c’était Ésaïe, Ézéchias dit : « Tiens, il vient pour me fermer les yeux. Tout à l’heure, il est entré une première fois pour me dire : « Tu vas mourir. S’il revient, c’est certainement pour accomplir un dernier acte funèbre. »