Il est certaines tempêtes dans la vie, des temps pénibles à traverser dans lesquels il semble que l’on ne voit plus le chemin, que l’on ne sache plus comment se comporter : la vie est faite ainsi de tempêtes et de temps durs. Mais il est certaines tempêtes qui sont d’autant plus difficiles à traverser, qu’elles sont suscitées par le Seigneur lui-même. Je voudrais vous parler de quelques-unes de ces tempêtes, en vous lisant tout d’abord un extrait du livre des Proverbes, au chapitre 1, versets 25-33. C’est un texte qui est compliqué. Il semble que Dieu soit très exigeant, on pourrait dire très raide dans ce texte, voici ce qu’il dit :

« Puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, je me moquerai quand la terreur vous saisira, quand la terreur vous saisira comme une tempête, et que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, quand la détresse et l’angoisse fondront sur vous. Alors ils m’appelleront, et je ne répondrai pas ; ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas. Parce qu’ils ont haï la science, et qu’ils n’ont pas choisi la crainte de l’Éternel, parce qu’ils n’ont point aimé mes conseils, et qu’ils ont dédaigné toutes mes réprimandes. Ils se nourriront du fruit de leur voie, et ils se rassasieront de leurs propres conseils, car la résistance des stupides les tue, et la sécurité des insensés les perd ; mais celui qui m’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. »

Un passage difficile à entendre. Mais, Dieu veut toujours pour nous la guérison, il est donc certaines tempêtes que nous ne pouvons franchir positivement parce qu’elles ont été suscitées, engendrées par le Seigneur lui-même. Il n’y a qu’une seule solution pour sortir de ces tempêtes-là, c’est de s’approcher de celui qui peut dire à la tempête :

« Calme-toi, tais-toi, cesse immédiatement ! »,

c’est-à-dire, vous l’avez compris, le Seigneur lui-même. Alors, je vous pose la question :

« Où en est le navire de votre foi ? Navigue-t-il en pleines eaux avec assurance comme ces fiers galions d’autrefois remplis de richesses ? Le navire de votre foi, est-il réduit à l’état d’une épave, au bord du naufrage ? Traversez-vous la tempête en ce moment ? Ou alors, votre foi est-elle semblable au radeau de la méduse sur lequel subsistaient seulement quelques rescapés du désastre ? Votre vie chrétienne est-elle une galère, est-elle aussi difficile qu’il vous faut ramer pour parvenir à destination ou alors est-ce que votre foi dans le Seigneur est telle qu’elle ressemble à ces fringants trois-mâts, aux voiles gonflées que l’on voie sur les gravures, à l’allure majestueuse ? Qu’est-ce que le Seigneur peut faire pour vous ce matin ?

Beaucoup de croyances, de foi même, s’avèrent inefficaces parce qu’elles ne reposent pas sur le Seigneur, le Tout-Puissant, lui-même. On voit beaucoup de vies, même celles que l’on suppose être des vies chrétiennes, dans lesquelles il y a un peu de connaissance du Seigneur, mais il n’y a pas de contacts vrais. Dieu dit, nous l’avons lu au début :

“Ils n’ont pas écouté mes conseils et se sont trouvés ainsi dans la tempête.”

Comment faire ? Revenir à Dieu et ainsi sortir de toutes “ces galères” que l’on vit aujourd’hui.

Ces navires d’autrefois, que l’on a utilisés, hélas, de civilisation en civilisation, dans lesquels on enfermait les hommes coupables de je ne sais quels forfaits ou délits ; ces hommes étaient enchaînés à vie à ces rames, à ces bouts de bois. Ils ramaient évidemment et beaucoup y laissaient leur vie. Beaucoup de vies aujourd’hui sont comme des vies de galère : on rame, on fait tous ces efforts et on ne voit pas d’issue. On est enchaîné à sa rame, on est attaché au bois de ces rames et pour en sortir, je connais un autre bois, c’est le bois de la Croix. Là aussi Jésus a été attaché, il a été même cloué à ce bois et il en est mort. Nous savons qu’il est mort, mais nous savons aussi qu’il est ressuscité : ce Jésus qui est mort pour le pardon de nos péchés, c’est le même Jésus qui est ressuscité et qui est aujourd’hui vivant aux siècles des siècles et qui peut nous sortir de ces galères. C’est celui qui peut encore faire calmer la tempête dans votre vie. Il a cette capacité de dire encore aux vents et à la tempête qui sont là dans votre vie :

“Calme-toi, arrête-toi !”

Ce que Dieu attend de vous, c’est un cri de foi, un cri vers lui :

“Seigneur fais-moi grâce. Seigneur, pardon pour mes péchés : je reconnais que si tu as permis la tempête dans ma vie, c’est parce que je n’ai pas fait ce que tu m’avais demandé et je suis parti bien loin, tout comme ton prophète Jonas, qui était parti lui aussi bien loin sans faire ta volonté. Je te prie, Seigneur, de m’aider, de calmer la tempête. Je suis prêt maintenant à te connaître, à te servir, à t’aimer, à vivre pour toi. Je te prie Seigneur de dire un mot, une parole, délivre-moi de cette vie dans laquelle je suis en ce moment, de cette tempête. Délivre-moi Seigneur de ces aléas : je suis tantôt en haut, tantôt en bas, tantôt exubérant, tantôt dans la dépression et ma vie est comme un navire qui est le jouet des vagues. Je suis à la dérive, je n’ai plus de direction, je n’y vois plus rien. Même les étoiles ne me donnent plus la direction. Je suis perdu, Seigneur fait-moi grâce, viens et apaise la tempête.”

La Bible nous dit qu’un jour Jésus était dans la barque avec ses disciples et qu’une tempête s’est déclarée sur ce grand lac de Tibériade et les disciples étaient affolés, chacun cherchant la solution pour maintenir la barque à flot, Jésus lui, dormait dans la tempête.

Cette tranquillité de Jésus, voulez-vous la recevoir ?

Voulez-vous, vous aussi être en paix maintenant et que cette tempête se calme. Demandez-le-lui : “Seigneur, bénis mon âme, accorde-moi aujourd’hui ton aide, ton soutien, c’est toi que je cherche, vient calmer la tempête de ma vie. Agis Seigneur, dit à la mer de se calmer et à la tempête de s’arrêter. J’ai besoin de toi.”