Un missionnaire anglais, médecin, avait travaillé quelques mois dans un dispensaire au Congo, puis avait dû rentrer dans son pays. Découragé, il répétait: «Je n’ai rien fait, je n’ai rien pu faire!»

Un an après, un ami qui le remplaçait visitait des petits villages de brousse. Alors qu’il annonçait l’Évangile et racontait les guérisons opérées par Jésus, un vieil Africain se leva et dit: «Eh! mais dis donc! Ton Jésus, moi je le connais! Il a soigné mon pied!». Cet homme avait reconnu un lien de parenté entre le médecin et le Christ.

Cette histoire nous encourage. Il nous arrive, comme à ce missionnaire, d’être découragés et de croire que nous n’avons rien fait pour notre Maître. Nous pourrions aussi avoir un jour des surprises… Une action, un comportement, une parole, une attitude a encouragé, redressé, guidé, ou a même pu être déterminant pour une personne que nous avons côtoyée. Peut-être ne l’avons-nous vue qu’une fois! Elle a reconnu, à notre insu, quelque chose de Jésus en nous.

Cette histoire nous interpelle aussi. Traduisons-nous suffisamment notre connaissance du Seigneur, de sa Parole, en gestes d’amour et en bonnes œuvres qui témoignent de Lui? Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux (Mt 5:16).

Produisons ce fruit de l’Esprit qui est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (Ga 5:22). C’est-à-dire les caractères de Jésus.

Aimons comme lui (1Co 13:4-7) et que la vie de Jésus se manifeste dans notre corps (2Co 4:10). Pour réaliser cela, nous avons besoin du secours divin.

«Seigneur, donne-nous d’aimer comme toi.

Afin que dans les tiens le monde reconnaisse

Ta vie et ton amour, accorde-nous sans cesse

De te contempler par la foi!»