* JESUS REVIENT *

* JESUS REVIENT   *

Pas seulement à la mère de mes enfants (poèmes) par rdouliere

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Les enfants doivent-ils être seuls à fêter les mamans ? Il me semble que les papas le doivent tout autant à leur compagne.

Celle qui m’a donné six enfants s’en est allée il y a trente six ans. C’est à son souvenir que je diffuse un poème écrit alors qu’elle attendait le quatrième et un autre, écrit devant le berceau du sixième.

Ils sont publiés en l’hommage de la mère que fut mon épouse, mais plus encore, peut-être, à Marie qui nous donna Jésus et à Dieu sans qui rien ne serait.

 

POUR LA QUATRIÈME FOIS

Pour la quatrième fois, ô ma douce compagne,
tu portes dans ton sein un fruit de notre amour.
Partout dans tes travaux ce trésor t’accompagne
façonné de ta chair et nourri de ton sang.

Il ne t’épargne rien, ni fatigues ni peines,
te rend fière, bien sûr, mais lasse tant de jours !
Je t’aime mieux encore, ô amie sereine
de te savoir l’outil qui travaille l’enfant...

... que notre amour conçut, que notre foi attend.
Ah ! que de soins patients ton corps déjà le couvre !
Et de quelle souffrance, au jour où l’écrin s’ouvre,
tu paieras encor’ pour son enfantement !

Mais bientôt son sourire et sa candeur bénie
rendront vie au berceau vide depuis deux ans.
Ensemble alors, penchés sur cette frêle vie,
nous bénirons Celui qui bénit les enfants.

 

IL EST LÀ

Il est là, ô mon Dieu, le dernier de tes dons,
dormant en son couffin, petite tête ronde,
au sein de draps brodés, sous le couvre-lit bleu,
en un lit préparé par des doigts amoureux.
Tout entier dépendance et confiance profonde,
Il prolonge aujourd’hui le parfait abandon.

Que je me sens heureux devant ce nouveau-né
et sa bouche mignonne entrouverte au sourire.
Mais ce ravissement, pourrais-je le décrire ?
Il est joie, il est paix, au cœur enraciné.

Se peut-il, ô mon Dieu que, par amour pour nous,
tu aies choisi un jour de prendre ce visage ;
d’être ainsi tout petit, si fragile et si doux ?
Est-il vrai que tu pris cette si frêle image ?

Faisant un même rêve, as-tu souri aux anges
de la même façon, en la même candeur ?
Et, lorsque t’éveillant, on te changeait tes langes,
as-tu cherché le sein avec la même ardeur ?

On a donc pu t’aimer avec le cœur tout plein
─ te contempler, ému ─ d’une même tendresse,
veiller sur ton sommeil, protéger ta faiblesse,
ô toi qui étais tout,… nous qui ne sommes rien !

Se peut-il donc vraiment que je puisse, ô mon Dieu,
en regardant, muet, cette nouvelle vie,
y trouver ton image, en ses traits, réfléchie
et t’adorer ainsi, Seigneur, encor’ bien mieux ?

En l’amour qu’il incarne, en son visage frais
ainsi que dans les mains si simplement aimantes
qui avaient travaillé pour lui dans le secret,
dans ses traits innocents, sur sa face charmante,
dans ce mystère, en fin, ce miracle d’amour
sans cesse répété,
c’est Toi que j’aperçois,
Toi à qui je dois tout, Toi l’auteur de nos jours.
En lui tendant les mains, c’est Toi que je reçois.



08/06/2020
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