L’objet le plus précieux du tabernacle construit par les Israélites sur les instructions de Dieu, celui qui était caché aux yeux de tous dans le lieu très saint, mais qui était au centre du camp, c’était l’arche de l’Éternel. De même aujourd’hui, ce qui est commun à tous les chrétiens, c’est Jésus Christ, leur Sauveur et leur Seigneur, invisible dans le ciel, mais pourtant bien présent au milieu d’eux.

Elle était faite en bois, ce qui nous parle de l’humanité du Seigneur, recouverte d’or, image de l’inaltérabilité de son origine divine. Nous nous trouvons ainsi devant le mystère de Jésus, le Fils de Dieu, parfaitement Dieu, venu sur la terre comme un homme en tous points semblable à nous, sauf que le péché n’habitait pas en lui.

L’arche renfermait, entre autres objets, les tables de pierre sur lesquelles était gravée la Loi de Dieu donnée à Moïse pour le peuple. De même, Christ a pu déclarer par l’esprit prophétique: C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles (Ps 40:8); et nous voyons dans les évangiles qu’accomplir la volonté de son Père était véritablement son seul but.

Le couvercle qui fermait l’arche est appelé le propitiatoire, car c’est sur lui que, chaque année, le sacrificateur mettait du sang pour faire propitiation pour les péchés du peuple. Les chérubins, une figure du jugement de Dieu, regardaient ce sang qui attestait que la justice de Dieu avait été satisfaite. De même, c’est au travers du sang de Christ versé pour nous que Dieu nous voit maintenant purifiés de tout péché.

Quand Moïse entrait dans le lieu très saint pour parler avec Dieu, c’est de dessus le propitiatoire que s’élevait la voix divine (No 7:89). De même, nous croyants, nous pouvons nous adresser librement à Dieu, parce que Jésus Christ, par son œuvre expiatoire, a rétabli la relation avec Dieu que le péché avait rompue.

Ainsi, comme l’arche pour les Israélites dans le désert, Christ dans le ciel est l’assurance de notre entière acceptation par Dieu.