D’ABORD…
« Seigneur, permets-moi d’abord d’aller ensevelir mon père. » Matthieu 8.21
Rien n’est sans doute plus légitime que de souhaiter s’occuper d’entourer ses parents âgés jusqu’à leur mort. C’est ce que voulait probablement ce candidat disciple. Or, Jésus semble passer outre à ce devoir filial. Il dit :
Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. Dur, non
Il y a des priorités au sein des devoirs Et suivre le Christ, être là où lui nous veut, tel est la priorité absolue. Il s’occupe du reste.
Se rendre sur le cimetière des êtres chers, rappeler leur souvenir d’une manière ou d’une autre, les honorer en ce jour qui leur est consacré. Fort bien Pourquoi pas Mais les morts ne savent rien (Ecclésiaste 9.5) et nous ne pouvons plus rien pour eux, alors qu’il y a tant de vivants qui attendent notre secours, sont malades de solitude, assoiffés d’un peu de compréhension et d’amour. Les morts, oui… à condition que nous préoccupent et nous mettent en branle d’abord les vivants. Que signifieront nos fleurs, nos visites quand ils ne pourront plus en jouir
Le texte ne dit pas si le candidat disciple a compris et s’il s’est mis sans plus attendre au service des spirituellement morts pour leur annoncer la vie. Nous, prenons la leçon. Mettons à leur place les priorités.
Si nous n’aimons pas de façon tangible aujourd’hui ceux qui nous entourent, si nous ne témoignons pas auprès d’eux du message de la bonne Nouvelle, à quoi serviront demain nos regrets et nos fleurs
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