Dans le contexte de l’enseignement de Jésus, cette illustration du Royaume des cieux par les dix jeunes filles vierges se rapporte au peuple d’Israël endormi et dans la nuit. Depuis longtemps, le rituel a remplacé l’attente effective du Messie. Mais, un jour, l’Esprit de Dieu soufflera et réveillera de son sommeil ce peuple, qui sortira à la rencontre de l’époux, du Messie.

Toutefois, nous pouvons légitimement appliquer cette parabole à notre époque. Au cours des siècles, il y a souvent eu des périodes d’endormissement des chrétiens. Les grands réveils évangéliques des 18e et 19e siècles nous font penser à un «cri de minuit», qui a retenti fortement à ces moments-là. La vérité du retour du Seigneur a été retrouvée et diffusée par de nombreux livres s’appuyant sur les Écritures.

Hélas! Il semble que, de nos jours, les chrétiens se soient de nouveau endormis. La doctrine du retour du Seigneur est restée familière à beaucoup, mais elle ne produit pas la sanctification pratique qui devrait l’accompagner.

• L’attente du Seigneur devrait susciter un désir intense d’être avec lui, de le voir, de comprendre mieux son amour, sa merveilleuse grâce, de découvrir la gloire que le Père lui a donnée (Jn 17:24).
• L’amour pour le Seigneur nous lie, en effet, à Christ glorifié, centre de la gloire du ciel. Cet amour devrait nous pousser à rejeter tout ce qui peut être une source d’orgueil, dans le but de le connaître mieux; c’est ainsi qu’il produira une véritable séparation du monde et de ses plaisirs et ses convoitises.
• Le retour du Seigneur marquera également la fin de la période de la grâce. Que sa proximité stimule notre désir d’amener des personnes au salut avant qu’il ne soit trop tard et qu’elle nous remplisse de zèle pour annoncer l’Évangile!

Seigneur, réveille en moi l’amour pour toi, afin que, lorsque tu viendras, tu me trouves veillant, priant, servant par amour pour toi.