La Bible évoque le sujet du doute dès le début avec Ève. Dieu l’avait placée avec Adam, son mari, dans un jardin magnifique et n’avait assorti ses multiples bénédictions que d’une seule interdiction. Mais voici que le diable se présente et cherche à mettre le doute sur les paroles de Dieu et sur ses motivations. Ève écoute le tentateur… et nous en connaissons les conséquences, dont nous souffrons encore aujourd’hui.

Essayons donc d’examiner quelques aspects de ce doute. D’où vient-il? En premier lieu, c’est le résultat de l’activité du diable, encore prêt aujourd’hui à répéter: Quoi, Dieu a dit?. Mais, sans vouloir lire entre les lignes, il semble qu’Ève est persuadée que l’interdiction de Dieu n’est pas une bonne chose pour elle; l’arbre défendu, elle le voit au milieu du jardin, comme si ses pensées avaient déjà tourné autour. Ne nous arrive-t-il pas, par orgueil, de critiquer ce que Dieu nous dit dans sa Parole, de ne retenir que ce qui nous arrange, d’ajouter quand ses paroles nous semblent incomplètes?

Comment le doute se montre-t-il? Ève interprète le commandement de Dieu au lieu de le citer. Toute remise en cause de l’Écriture inspirée nous fait perdre notre fondement: il ne reste alors que le sable mouvant de nos pensées changeantes. La foi, le contraire du doute, s’appuie sur la Parole de Dieu (Ro 10:17).

Comment en sortir? Laissons-nous convaincre par la Bible en la lisant régulièrement. Plus tard, Ève croit Dieu, puisqu’elle appelle son premier-né «acquisition» et dit: J’ai acquis un homme avec l’Éternel; elle est consciente que Dieu seul lui a permis d’avoir un enfant malgré la sentence prononcée sur elle (Ge 3:16 4:1).

Qu’en retirer? Dans une situation de crise, s’appuyer sur Dieu et sur sa Parole nous permet d’expérimenter par nous-mêmes la validité et les richesses de ce qu’elle contient. Nous serons alors plus forts et capables de montrer à d’autres qu’elle est véritablement le fondement de notre foi.