Ce personnage, qui revient des noces, nous fait penser au Seigneur qui reviendra pour son peuple Israël après la célébration de ses noces avec l’Église. Mais nous pouvons bien prendre ces versets pour nous-mêmes, puisque le Seigneur avertit ses disciples et nous tous: Ce que je dis, à vous, je le dis à tous: Veillez (Mr 13:37).

Quand un esclave mettait sa ceinture (se ceignait), c’était pour travailler, ou pour marcher, ou pour attendre quelqu’un, afin d’être prêt à courir au-devant de lui. Pour nous aussi, l’attente du Seigneur n’est pas une attente passive, elle est active à son service.

Attendre le Seigneur, c’est marcher, avancer vers un but. Paul courait droit au but pour le prix de l’appel céleste (Php 3:14). Pas de sur place pour ceux qui attendent vraiment Jésus, ils vont de progrès en progrès.

Attendre le Seigneur, c’est aussi être prêt à lui ouvrir la porte et à tout abandonner. Pour cela, celui qui attend tient sa vie bien en ordre: il n’a d’arriéré, ni avec Dieu, ni avec ses frères ou sœurs. De plus, il ne s’attache pas aux choses de la terre, ne conserve pas d’idoles, pour réserver ses affections à Christ.

Attendre le Seigneur, c’est tenir sa lampe allumée. Le chrétien vit au milieu d’une foule de personnes qui ne connaissent pas Jésus Christ. Sa lampe, c’est le témoignage qu’il leur rend en reflétant Christ, son Maître, et en vivant d’une manière digne de lui: sobrement quant à lui-même, justement quant aux autres, pieusement quant à Dieu (Tit 2:12).

Quelle perspective pour les croyants fidèles! Quand Jésus reviendra, il les fera mettre à table et les servira. Jésus couronné de gloire et d’honneur, Jésus le Maître absolu, se constituera serviteur à toujours de ceux qui l’auront attendu fidèlement. Amour incompréhensible!

Oui, réservons nos affections, notre énergie pour attendre Jésus. Il nous répète: Je viens bientôt (Ap 22:7).