Le Seigneur n’est pas en retard dans l’accomplissement de sa promesse, comme certains se l’imaginent. S’il semble tarder, ce n’est pas par indifférence envers les siens qui souffrent dans le monde, mais à cause d’une prolongation délibérée du temps de la grâce, pour laisser aux hommes des occasions de se convertir.

Notre témoignage auprès des hommes, que le Seigneur a confié à notre responsabilité, n’est peut-être pas aussi convaincant que nous le souhaiterions. Le Seigneur attend de son Église un témoignage suffisamment crédible pour laisser l’incrédule sans excuse. N’oublions jamais que Dieu mettra un terme à sa patience par le jugement des hommes impies.

Nous ressemblons souvent aux vierges de la parabole qui s’endorment avant que le cri n’ait retenti: Voici l’époux; sortez à sa rencontre. Elles cèdent au sommeil parce que, de leur point de vue, l’époux se fait attendre. Comment réveiller les croyants?

Suis-je prêt moi-même à témoigner pour lui, suis-je vigilant? C’est ainsi que la question se pose. Le Seigneur attend peut-être que mon voisin ou un de mes amis ou collègues soit encore averti et convaincu par mon témoignage. La longue patience de notre Dieu Sauveur va s’achever. Il m’incombe donc de répercuter encore l’appel du Sauveur.

La patience de notre Seigneur est salut (2Pi 3:15) aujourd’hui encore.