Même les événements les plus marquants finissent par s’effacer dans la mémoire collective. Pourtant le 11 septembre 2001 reste une date que personne n’a encore oubliée. À quelques minutes d’intervalle, deux avions de ligne, remplis de passagers, s’écrasent sur les deux plus grandes tours de New York. Ces tours s’effondrent, et plus de trois mille personnes périssent dans cet attentat.

Devant l’horreur indicible de ces événements, des questions viennent immédiatement à l’esprit. Pourquoi ce déchaînement de haine et de violence? Pourquoi tant de souffrance? Il nous faut remonter très loin dans l’histoire de l’homme pour trouver la réponse à ces questions. Dès le début de l’humanité, Satan a entraîné l’homme dans la désobéissance qui constitue une révolte contre Dieu. Depuis lors, ce péché est à l’origine du mal qui se développe dans le monde. La tragédie survenue à New York illustre, avec un réalisme effrayant, l’engrenage du mal dans lequel les hommes sont entraînés.

Certains diront: Dieu n’aurait-il pas pu intervenir pour faire échouer cette entreprise de mort? Dieu a, en effet, tout pouvoir pour maîtriser la méchanceté de l’homme. Mais il veut opérer une délivrance plus grande encore: délivrer l’homme du péché et de ses conséquences. Il s’est attaqué à la racine du mal en envoyant sur la terre son propre Fils, Jésus Christ. Lui a porté nos péchés et a subi à notre place le juste châtiment de Dieu contre le péché. Sa mort expiatoire apporte le salut à tous ceux qui croient. Et Dieu les délivre de l’emprise du péché, un résultat qu’aucune loi et aucune recherche humaine n’ont pu obtenir. Aussi l’apôtre Paul exhorte-t-il les Romains à une vigilance de tous les instants: Considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché, mais comme vivants à Dieu dans le Christ Jésus (Ro 6:11). C’est accepter qu’on en ait fini avec une volonté indépendante de Dieu, pour ne vivre que de la vie de Christ en nous.