Au moment de quitter ses disciples, le Seigneur Jésus leur a laissé cette promesse: Je suis avec vous tous les jours (Mt 28:20). Qu’il soit avec nous, la chose est certaine, mais que faisons-nous de cette certitude dans notre vie? Quand les circonstances sont favorables, il est facile de jouir de la présence de Jésus. Nous aimons répéter avec David que le Seigneur est notre berger, notre soutien et notre guide. Mais quand l’épreuve survient, cette présence serait-elle moins réelle?

David a connu de nombreuses difficultés dans sa vie et c’est par expérience qu’il peut parler du soutien que lui apporte la présence de Dieu dans «la vallée de l’ombre de la mort»; Il évoque les soins fidèles du bon berger qui marche avec lui: sa houlette le dirige, son bâton le protège des dangers, une table garnie est là pour le nourrir. Conscient des soins de Dieu, il peut envisager l’avenir en toute sérénité (v. 6).

L’apôtre Paul n’a jamais douté de la présence de Jésus à ses côtés. À plusieurs reprises, il a même été encouragé par une révélation particulière. Mais voilà que la situation s’aggrave au point qu’il se trouve isolé dans une prison. L’abandon des frères d’Asie est un coup dur, l’absence de quelques collaborateurs en est un autre, même si elle est motivée par le service pour le Seigneur. Laissé seul pour affronter le tribunal de César, que lui reste-t-il? C’est alors que le Seigneur se rapproche encore et Paul, encouragé, peut dire: Le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié.

Soyons assurés qu’il en sera de même pour chacun de nous. Disons donc avec David:

Pourquoi craindrais-je au mauvais jour? (Ps 49:5)

Au mauvais jour, il me mettra à couvert dans sa loge (Ps 27:5).