Jusqu’aux trois dernières heures de la croix, toute la vie de notre Seigneur Jésus s’est déroulée sous le regard des anges.

À sa naissance, ils sont présents pour contempler le mystère du Fils de Dieu devenu un bébé couché dans une crèche.

Plus tard, au désert, ils le servent après qu’il a, tout seul, résisté aux tentations du diable. Puis, émerveillés, ils suivent de leurs yeux cet homme parfait, accomplissant la volonté de Dieu sans aucune défaillance. Ils constatent que, dans tous ses actes, dans toutes ses paroles, dans ses relations avec tous ceux qu’il approche, il manifeste les caractères de son Père: amour et vérité.

Quel contraste avec ce qu’ils voient continuellement sur la terre: des hommes qui vivent sans amour pour Dieu, détachés de lui, avides de pouvoir et d’argent, haïssables et se haïssant les uns les autres.

À Gethsémané, quand le Seigneur est dans l’angoisse du combat, un ange du ciel le fortifie (Lu 22:43). Lors de la résurrection, des anges sont là (Lu 24:4,5), ainsi qu’au moment où le Seigneur Jésus est remonté au ciel (Ac 1:11). Les anges l’ont vu certainement aussi, quand il s’est laissé prendre par la troupe, insulter, gifler, cracher au visage, couronner d’épines. Ils n’ont pas reçu l’ordre de le délivrer. Ils ont contemplé la perfection de son comportement.

Ils l’ont vu crucifié entre deux malfaiteurs, provoqué, insulté. Ils ont entendu sa voix demandant le pardon de ses bourreaux, consolant sa mère, donnant une parole d’espérance au brigand repentant. Quelle perfection d’amour!

Les anges ont vu les Juifs et les Romains, les puissants et la foule, sous l’influence du diable, rejeter le Créateur, le Fils de Dieu, le Messie, le roi des Juifs.

Mais, pendant les trois heures de ténèbres, Jésus est seul, absolument seul, face à la colère de Dieu qu’il subit parce qu’il s’est volontairement chargé de nos péchés.

Par le moyen des Écritures, et conduits par l’Esprit de Dieu, nous pouvons, nous aussi, contempler la perfection de l’homme Christ Jésus et l’adorer.