On peut être justement scandalisé par les affronts faits à Dieu et par les blasphèmes prononcés à l’encontre du Seigneur Jésus. Moïse, qui était l’homme le plus doux de la terre (voir No 12:3), s’est plusieurs fois mis en colère lorsque les intérêts de l’Éternel étaient en jeu. Sans doute y a-t-il des motifs légitimes à certaines colères. L’injustice, la calomnie, le mépris sont des choses difficiles à supporter. Mais la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu (Ja 1:20).

Alors pensons à Dieu qui ne regarde pas seulement nos actes, mais juge aussi les mouvements de notre cœur. Un cœur qui est trompeur par-dessus tout et incurable (Jer 7:19). Nous comprenons que l’homme pécheur soit l’objet de la juste colère de Dieu qui exprime l’horreur qu’il éprouve à l’égard du mal: La colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité des hommes qui possèdent la vérité tout en vivant dans l’iniquité (Ro 1:18). Dieu, qui est juste et saint, se doit à lui-même de juger l’homme, non seulement en raison des péchés qu’il commet, mais aussi en raison de ce qu’il est par nature, un être pécheur, un ennemi de Dieu.

Mais Dieu n’a pas voulu laisser l’homme dans cette situation sans issue. Il intervient en grâce et propose aux hommes du monde entier un sauveur, Jésus Christ. Sa juste colère contre le péché s’est détournée des pécheurs pour tomber sur Celui qu’il a fait péché pour nous (2Co 5:21). Notre Seigneur a été identifié avec le péché de l’homme, nos péchés ont été placés sur Lui. Dieu a fait de Jésus la victime expiatoire en notre faveur. Désormais, comme croyants, nous sommes justifiés par son sang… sauvés de la colère par lui (Ro 5:9), mis totalement à l’abri, pour l’éternité, de la juste colère de Dieu.

Aussi, le message que Dieu adresse encore aujourd’hui aux hommes est un message d’amour et de pardon, pour qu’ils acceptent Jésus comme Sauveur, car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ (1Th 5:9).