La faveur dont il jouit de la part de Darius—qui pense l’établir sur tout son royaume—suscite alors la jalousie de ses collègues. Ils ne peuvent pas supporter la sagesse et l’intégrité de Daniel qui mettent en évidence leurs propres insuffisances.

Daniel est en cela une image du Seigneur que les chefs religieux de son temps ne peuvent pas tolérer à cause de sa perfection. Celle-ci fait pâlir leur prétendue piété de la même manière que le soleil, quand il se lève, efface les étoiles du ciel.

Pour éliminer Jésus dont la supériorité était si évidente et si gênante, les représentants de tous les courants religieux s’unissent ou se relaient pour trouver quelque sujet d’accusation dans ses paroles, dans son enseignement et même dans les guérisons qu’il accomplit. Mais jamais ils ne le trouvent en défaut.

Pourquoi Daniel est-il condamné? À cause de sa relation avec son Dieu. Il ne se cache pas pour prier trois fois le jour malgré le décret du roi interdisant de prier un autre que lui.

Pourquoi Jésus a-t-il été condamné? Parce qu’il confesse sa relation avec Dieu. A la question du souverain sacrificateur qui préside le tribunal: Toi, tu es le Christ, le Fils du Béni? il répond sans ambiguïté aucune: Je le suis (Mr 14:61,62).

Daniel, jeté dans la fosse aux lions, en sort indemne et voit ses ennemis y disparaître. Darius proclame la grandeur du Dieu qui a sauvé son serviteur Daniel qui lui a été fidèle.

Le Seigneur, lui, doit endurer la méchanceté des hommes et les souffrances de la crucifixion avant d’être placé dans le tombeau. Mais Dieu l’en fait sortir en vainqueur et mettra bientôt ses ennemis sous ses pieds (Heb 1:13).