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Lecture : Exode

« Allons ! Fais-nous un dieu qui marche devant nous ! »

Fatigué de s’attendre au Dieu vivant et vrai, le peuple d’Israël va finir par chercher satisfaction auprès d’un dieu de leur invention !

« Un dieu qui marche devant nous. » Cette soif qui consiste à adorer l’œuvre de nos mains n’a pas disparu avec les peuples antiques. L’homme moderne est plus que jamais « religieux ». Seulement, ce n’est pas le dieu révélé en Jésus-Christ qui reçoit la gloire et l’adoration, mais le « veau d’or » du matérialisme, des richesses, du plaisir, qu’on a fini par aimer plus que Dieu ; les nations se sont fabriquées tellement d’idoles !

Ainsi, tout est sujet à faire la fête ; la moindre célébration nationale est l’occasion de tous les débordements. Nos gouvernants l’ont bien compris, qui nous proposent des fêtes de ceci ou de cela ; il faut occuper les esprits ; que les gens oublient qu’ils ont une âme et que cette dernière court un terrible danger, la perdition éternelle. On sert le dieu de l’insouciance !

Tant de fêtes religieuses sont devenues l’occasion de festivités païennes : Noël, la fête la plus païenne de l’année.

Si le monde va si mal, ne cherchons pas loin les raisons, c’est que la fête en l’honneur du Dieu vivant et vrai n’est plus au goût du jour. Remettons-la aujourd’hui à l’honneur dans notre vie. Nous voulons marcher derrière le Dieu de l’Évangile.