Le Seigneur prévient ses disciples qu’ils ne doivent pas attendre immédiatement son règne de gloire sur la terre. Des jugements viendront préparer ce règne, car le Fils de l’homme ne peut être roi sur des méchants.

Il leur donne un signe par une parabole: quand le figuier (Israël) commence à avoir des rameaux tendres et que des feuilles poussent (v. 32), l’été est proche, l’été du jugement et des grandes tribulations apocalyptiques. Or que voyons-nous aujourd’hui? Depuis une soixantaine d’années, le peuple d’Israël est reconnu comme une nation à part entière. Les chrétiens, qui comprennent que le Seigneur viendra les enlever (1Th 4:17) avant les persécutions, ont donc un motif supplémentaire pour l’attendre.

Les jugements qui vont s’abattre sur les hommes, Jésus les compare au déluge. Pourquoi le déluge eut-il lieu? Parce que l’humanité d’alors vivait totalement détachée de Dieu, sans se soucier des droits du Créateur sur sa créature. Avant le déluge, chacun cherchait sa satisfaction personnelle: on mangeait et on buvait; on se mariait et on donnait en mariage. N’est-ce pas la même recherche aujourd’hui dans notre monde? Il en faut toujours plus.

Et les nations, comme les individus, recherchent le bien-être, même au détriment des autres, ce qui produit et produira encore des conflits. Pourtant, comme au moment du déluge, les gens sont insouciants et ne se doutent de rien. Ils refusent de voir que les désordres du monde le font courir à sa perte.

Lors du déluge, dès que la famille de Noé se met à l’abri dans l’arche, sans délai, commence le cataclysme. De même, nous pouvons penser qu’il ne se passera pas beaucoup de temps entre la venue du Seigneur pour enlever les saints et le commencement des jugements annoncés.