Dans l’immense univers, qu’est-ce que la planète Terre? Un infime grain de poussière! Que dire alors de vous et moi sur ce grain de poussière?

Il est bon de sentir sa petitesse, son insignifiance face à l’univers, mais il n’est pas bon de se mépriser et de dire que l’homme n’est rien. Dieu Lui-même ne le dit pas. Pourtant il domine notre petitesse de toute sa majesté, de toute sa grandeur.

On comprend l’étonnement de Job dans le verset du jour. Dans un autre discours, Job remarque: L’homme né de femme est de peu de jours et rassasié de trouble… il s’enfuit comme une ombre, et il ne dure pas. Pourtant sur lui tu ouvres tes yeux (Job 14:1-3). Non pour l’épier comme pense Job, mais parce que Dieu ne méprise personne (Job 36:5).

L’étonnement du psalmiste sera plus tard le même en contemplant la voûte étoilée: Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui? (Ps 8:4). Qu’est-ce que l’homme, que tu prennes connaissance de lui… que tu tiennes compte de lui? (Ps 144:3).

Eh bien oui! malgré notre petitesse, Dieu a fait grand cas de nous. Il s’est souvenu de nous, il a tenu compte de nous.

Quelle en est la démonstration magnifique? Il nous a donné son Fils Jésus! Il ne l’a pas épargné et, sur la base de son œuvre à la croix, il a pu nous pardonner en toute justice. Il nous a donné son Esprit et nous a fermement unis à Christ. Il a fait de nous ses enfants et nous a donné une bonne espérance par grâce.

Nous sommes importants pour Dieu, très précieux même, car c’est au prix du sang de son Fils qu’il nous a rachetés (1Pi 1:18). Certes, marchons dans le sentiment de notre petitesse, mais aussi dans la dignité dont nous avons été revêtus.

Oui, le pécheur misérable À plus de prix à tes yeux

Que le cortège innombrable Des étoiles dans les cieux.

Car dans ton amour suprême, Tu m’as donné pour Sauveur,

Ô mon Dieu, ton Fils lui-même, Les délices de ton cœur!