Entretien de Jésus avec la Samaritaine (Jn 4:7-26):

1. Une demande: Donne-moi à boire (v. 8). Ouvrons le dialogue avec une personne en demandant une faveur, plutôt que de vouloir toujours rendre service! Beaucoup de personnes n’aiment pas être redevables, même d’un petit service.
2. Une question: Comment? Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une Samaritaine? (v. 9). Soyons prêts à franchir les barrières sociales, politiques, ethniques ou religieuses, sans esprit de supériorité.
3. Dieu donne: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire… il t’aurait donné de l’eau vive (v. 10). Jésus, le gagneur d’âmes par excellence, éveille la curiosité de la femme pour l’amener à prendre conscience de ses besoins et lui proposer la solution.
4. Comment est-ce possible? Tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond (v. 11). Élevons l’entretien au-dessus des problèmes matériels.
5. Les vrais besoins: Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif… mais l’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle (v. 13, 14). Montrons la différence entre les ressources humaines et les bénédictions que Christ apporte par grâce pour répondre aux vrais besoins de l’âme.
6. Jésus interpelle: Appelle ton mari et viens ici… Je n’ai pas de mari (v. 16, 17). La personne doit prendre conscience elle-même de son état. Seuls ceux qui se reconnaissent perdus peuvent être sauvés.
7. Rien n’est caché à Jésus: Tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari (v. 18). Annoncer l’Évangile de la grâce de Dieu, c’est aussi amener une personne à reconnaître par elle-même son état devant Dieu et à se repentir de façon sincère en avouant sa culpabilité et sa honte. Pour gagner des personnes à Christ, nous ne pouvons pas éviter la question du péché. La grâce peut agir quand la vérité a pénétré dans la conscience.

(La suite à demain)