Le 7 mai 2003, pendant 5 heures, la planète Mercure est passée lentement devant le disque solaire, mais, du fait de sa petite taille, cela n’a pas provoqué une éclipse de soleil sur la terre. Aussi, la plupart d’entre nous n’ont rien vu ni rien ressenti. Seuls, ceux qui étaient avertis et qui possédaient un instrument d’observation adapté ont pu voir la planète, comme un petit point noir, traverser lentement le disque orange.

La planète Mercure (dont le diamètre est à peu près la moitié de celui de la terre) nous paraîtrait immense si elle était posée sur la terre! Mais pourquoi n’a-t-elle pas perturbé notre ensoleillement? Parce qu’elle est relativement près du soleil et parce que le soleil est énorme par rapport à elle.

Nos soucis, nos difficultés ne sont-ils pas un peu comme la planète Mercure? Quand nous les regardons de près, ils sont énormes, ils nous écrasent, ils peuvent nous voiler le Seigneur. Si nous les lui apportons, ils sont devant lui comme une tête d’épingle devant le soleil.

Certes, l’apôtre Paul lui-même a été parfois excessivement chargé (2Co 1:8), écrasé, à bout de force, au point de désespérer de conserver la vie; mais, toujours et partout, son espérance était en Dieu. C’est pourquoi, du fond de sa prison, il écrit des paroles que nous entendons encore: Ne vous inquiétez de rien, mais, en toute circonstance, exposez vos requêtes à Dieu. Rien n’est trop grand ni trop petit pour ses tendres soins.

L’apôtre Pierre, qui a enduré bien des souffrances pour son Maître, depuis la Pentecôte jusqu’à son martyr, peut nous redire lui aussi: Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous. Plaçons avec confiance entre ses mains, grandes et fortes, ce qui nous oppresse et nous accable. Ainsi donc, même dans la souffrance, Christ luira sur nous.

Ô Pasteur souverain, Sur toi se repose,

Qui nous tiens en ta main, Te remettant, Seigneur,

Que toujours notre cœur En paix toute chose.