Quand la Parole a été écrite, l’exercice de l’hospitalité remplissait une fonction sociale importante, d’autant plus que les voyages étaient souvent longs et difficiles. On comprend donc que les versets du jour rappellent son importance. Et nous pouvons bien considérer que, malgré le développement des moyens de communication, l’hospitalité reste d’actualité.

L’hospitalité est très positive car, outre les services rendus, elle donne aux croyants la possibilité de concrétiser l’amour fraternel. Et puis, qui n’a pas expérimenté la joie de faire la connaissance d’une famille de passage dans sa localité? Pour chacun, c’est l’occasion d’un heureux partage et d’un enrichissement spirituel.

L’apôtre Jean relève le bien que fait Gaïus en ouvrant sa maison à ceux qui étaient partis pour proclamer l’Évangile. Il offrait son hospitalité non seulement à ceux qu’il connaissait, mais aussi aux étrangers (3Jn 5). L’hospitalité envers des inconnus peut sembler hasardeuse, c’est vrai, mais quel enrichissement dans le contact avec des personnes de culture différente!

Il est sans doute rare de recevoir un jour la visite d’un ange, mais l’hospitalité exercée au nom du Seigneur en faveur des démunis est comptée comme si l’on recevait Jésus lui-même. C’est ce que dit le Seigneur: J’étais étranger et vous m’avez accueilli (Mt 25:35)?

Lorsque l’apôtre Pierre nous invite à l’hospitalité, il ajoute à cette exhortation une petite note pleine de sous-entendus: sans murmurer. Notre confort est peut-être bouleversé, et le programme de la journée aussi. Mais il en vaut la peine! Une simple invitation à prendre un rafraîchissement, adressée à une personne seule, peut toucher cette personne et la préparer à recevoir l’Évangile.

Un jour, le Seigneur mettra tout en lumière et montrera ce que de simples gestes d’hospitalité auront produit.