* JESUS REVIENT *

PROVERBES 16.1‑3

Avez‑vous déjà regretté l’une de vos décisions? Nous pourrions nous sentir dépassés quand nous arrivons à la croisée des chemins, mais notre Dieu omniscient désire nous guider. Préparons‑nous donc pour être en mesure de juger sagement sur‑le‑champ.

Dans l’Écriture, nous trouvons la direction et la sagesse qui nous sont nécessaires. Si nous l’étudions, la mémorisons et la méditons, Dieu nous rappellera ses vérités le moment voulu. En outre, nous disposons de l’aide du Saint‑Esprit qui habite en nous. Les chrétiens qui cherchent à se débrouiller seuls en prenant leurs décisions se privent de la sagesse du Dieu qui sait tout.

De même, prenons conscience de notre état d’esprit quand nous devons trancher. L’acronyme F.A.M.E. (fatigué, affamé, mécontent, esseulé) nous remémorera les quatre états nous rendant plus enclins à nous tromper. Si possible, il vaut la peine d’attendre de mieux se sentir avant de se prononcer.

Comme nos choix impriment une direction à notre vie, nous devons consulter Dieu à leur sujet. La Bible dit que nous voyons maintenant « d’une manière obscure » (1 Co 13.12), mais Dieu voit le portrait global. Voilà pourquoi il nous faut compter sur sa sagesse, sa vérité et ses directives quand nous prenons des décisions.

MATTHIEU 13.18‑23

Deux personnes assises dans le même banc d’église en train d’écouter le même message peuvent y réagir d’une manière complètement différente. L’état du cœur de l’auditeur constitue le facteur qui détermine sa réaction, comme le passage du jour le montre.

Un cœur fermé. Même si elles fréquentent l’église, certaines personnes se ferment à la vérité. Aucune vérité ne peut pénétrer dans leur cœur, parce qu’elles y résistent.

Un cœur superficiel. Certains se passionnent pour Christ, mais ils s’éloignent de lui lorsqu’ils rencontrent des difficultés en raison de leur foi. À cause de leurs attentes irréalistes, ils ne font pas l’expérience du soutien de Dieu quand ils sont éprouvés.

Un cœur encombré. Les personnes qui se laissent distraire par le monde et ses soucis ne veulent pas se vouer entièrement à Christ. La Parole ne produit donc aucun fruit en eux.

Un cœur ouvert. Nous devrions tous cultiver ce genre d’attitude qui nous porte à écouter et à comprendre les vérités de la Bible, et à les appliquer à notre vie.

Dans quelle catégorie vous trouvez‑vous? Si votre cœur n’est pas ouvert, priez le Seigneur de le transformer, de sorte que vous désiriez connaître l’Écriture et y obéir.

1 CORINTHIENS 2.12‑16

En raison de notre nature déchue et de notre esprit limité, nous ne pouvons bien saisir tous les aspects de la nature de Dieu. En fait, seul le Saint‑Esprit, l’Enseignant qui habite les chrétiens, peut nous révéler les vérités divines. Au reste, il nous aide de toutes sortes de manières.

Personne ne peut venir à Jésus‑Christ si ce n’est par l’œuvre du Saint‑Esprit. Il nous convainc de péché, nous rend conscients de notre besoin d’un Sauveur et nous accorde la foi nécessaire pour croire en Jésus et être sauvés.

Une fois que nous avons remis notre vie au Seigneur, l’Esprit entame son œuvre de sanctification en nous. Notre transformation à l’image de Christ est un processus de croissance qui dure toute la vie et qui se fonde sur l’Écriture.

Au fil de notre cheminement, le Saint‑Esprit nous rend capables de répandre la bonne nouvelle du salut en nous inspirant nos paroles, en ranimant notre courage et en ouvrant le cœur des non‑croyants à notre message pour les y rendre réceptifs.

Remercions Dieu de son Esprit en nous, car il nous guide sur le sentier de la foi.

LA BIBLE EN UN AN : LÉVITIQUE 8 – 10

MARC 16.15‑20

Savez‑vous quelle est la mission de l’Église? Bien qu’elle exerce de nombreuses activités, la plus importante est celle d’annoncer l’Évangile de Christ. Tout le reste découle de celle‑là. La Bonne Nouvelle n’est jamais obsolète et n’a jamais besoin d’être corrigée; elle satisfait le besoin le plus profond des êtres humains, soit d’être sauvés de leur esclavage au péché et réconciliés avec Dieu.

Si la Bonne Nouvelle n’a jamais changé au fil des siècles, il y a bien des moyens de la communiquer : de vive voix, au moyen de la musique, d’écrits et des médias. Tous ces procédés exigent toutefois que les enfants de Dieu coopèrent à cette activité.

Certains chrétiens pensent que l’évangélisation et la formation de disciples (ou le Grand Mandat) reviennent uniquement aux pasteurs et aux missionnaires. Chaque croyant est cependant responsable de s’impliquer dans ce travail, car chacun peut donner, prier et témoigner à ses proches de l’œuvre de Dieu dans sa vie.

Dieu révèle son rôle évangélique à chaque personne qui s’engage à proclamer la Bonne Nouvelle. Tous les siens ont une fonction; personne n’est inutile ou insignifiant. Ce qui nous limite n’est pas sa volonté, mais notre disponibilité.

COLOSSIENS 2.1‑8

Pour que la plantule devienne un arbre majestueux et sain, il lui faut des nutriments et du temps. Il en est de même de nos convictions; elles se développent graduellement au fil de l’étude de la Parole et de la prière. Nous ne pouvons simplement déclarer que nous croyons chaque mot de la Bible en la montrant du doigt. Nous devons encore savoir pourquoi nous sommes convaincus de la véracité des doctrines bibliques.

Voici certaines questions qui vous aideront à déterminer si vous connaissez la Bible :
• Pourquoi croyez‑vous que l’Écriture est vraie et fiable?
• Pourquoi Jésus est‑il le seul moyen de salut?
• Quel rôle joue le Saint‑Esprit dans la vie des croyants et des non‑croyants?
• Que dit la Parole au sujet de notre intendance de la Terre?
• Comment définir ce qui constitue de l’injustice et de l’oppression, et comment y réagir?

Quel procédé employez‑vous pour développer vos philosophies personnelles? Étudiez la Bible; appuyez‑y vos croyances. Tenez‑vous‑en à ce que Dieu déclare plutôt que de défendre vos préférences. Ancrez‑vous dans l’Écriture. Quand vous aurez vent d’une nouvelle philosophie, vous pourrez alors tenir ferme à vos convictions, sans vaciller.