* JESUS REVIENT *

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DE PROGRÈS EN PROGRÈS

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Nous rendons continuellement grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières.
Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c'est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès.
1 Thessaloniciens 1.2 ; 4.1
Je rends grâce pour vous tous
L'apôtre Paul commence sa 1ère lettre aux chrétiens de Thessalonique ainsi : “Nous rendons continuellement grâce à Dieu pour vous tous”[1]. S'il le dit, c'est qu'il le faisait. Il est vrai que les chrétiens de cette église étaient fidèles et intègres ; je vais y revenir. Mais était-ce le cas de tous, sans exception ? Or, Paul dit : pour vous tous !
Quel en est l'enseignement ? Pour Paul, tout chrétien, quel qu'il soit, renvoie à Jésus-Christ. Dans le mot 'chrétien', il y a Christ, ne l'oublions pas ! Paul ne confond pas un chrétien avec Jésus-Christ, mais il ne l'en dissocie jamais. Pour Paul, un chrétien et Jésus-Christ sont tellement liés qu'il est impossible de voir l'un sans voir l'autre, d'aimer l'un sans aimer l'autre.
Nous nous souvenons que Paul a appris cela lors de sa conversion, avec cette parole lapidaire et stupéfiante du Seigneur : Je suis Jésus que tu persécutes ! Saul ne persécutait pas Jésus (il le pensait mort) ; il persécutait seulement quelques chrétiens... Il n'imaginait pas le lien entre chacun d'eux et le Seigneur ressuscité ! Nous non plus, nous ne l'imaginons pas. Que d'implications, pourtant !
Ce que je dis là ne concerne-t-il que les chrétiens fidèles, ceux qui vont bien, ceux qui marchent bien ? Pas du tout. Un chrétien est un chrétien, même s'il peine dans sa marche chrétienne, même s'il apprend lentement, même s'il tombe souvent[2]. Jean Calvin que l'on regarde comme très sévère a écrit des pages admirables au sujet des chrétiens qui ont de la peine à marcher. Mais ce sont des chrétiens ![3]
> Si tu es chrétien, Jésus est précieux pour toi, et toi, tu l'es pour lui, plus que tu le crois !
Des chrétiens sérieux
Il se trouve qu'en plus, les chrétiens de Thessalonique étaient des chrétiens sérieux. Cela est donc possible ! Je le dis car je pense que certains en doutent. Ils en doutent et on pourrait en douter parfois, pour plusieurs raisons :
- d'abord parce que, quand le Seigneur appelle à lui des hommes et des femmes, il ne choisit pas les meilleurs : il choisit des personnes qu'on n'aurait pas choisies !
- ensuite, parce qu'il y a une mauvaise utilisation de la grâce qui peut les rendre négligents ou défaitistes, réduisant la vie chrétienne au pardon ; une utilisation de cette grâce qui peut les rendre difficiles à vivre, comme des enfants gâtés. Cf. 1 Co 5.1
Comment savons-nous que les chrétiens de Thessalonique étaient sérieux ? Paul le dit : Ils ont “reçu la Parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du Saint- Esprit” (1.6). Recevoir la Parole quand tout va bien, c'est déjà quelque chose ; la recevoir dans un contexte défavorable (“en pleine détresse” TOB) et en manifestant la joie du Saint-Esprit, c'est autre chose...
L'idée que nous avons peut-être, c'est qu'un chrétien sérieux est triste. Et comme on ne veut pas être triste, on n'est pas sérieux ! Et quand on n'est pas sérieux, on devient léger. Il y a beaucoup de chrétiens légers, frères et sœurs. Cela explique le peu d'autorité qui émane de nos vies, le peu de délivrances, le peu de progrès, le peu de témoignage. On voit un chrétiens 10 ans après : il n'a pas avancé. On dit : "Il est encore là, c'est déjà pas mal !" Est-ce à cela que nous sommes appelés ?
Aux chrétiens de Philippes, Paul écrit : Conduisez-vous d'une manière digne de l'Evangile de Christ (1.27). Vous savez ce que signifie « une manière digne » ? C'est une manière qui a du poids, qui n'est pas légère. C'est possible !
Paul, en effet, écrit aux Thessaloniciens : “Vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la région, et votre foi en Dieu s'est fait connaître de telle manière que nous n'avons pas besoin d'en parler !” (v. 7-8). Pas besoin d'en parler ? Ah bon ! Leur vie était une prédication, une démonstration de l'Evangile[4].
Je voudrais citer une phrases de Larry Crabb[5] : « L'homme est créé à l'image de Dieu. A ce titre, il est appelé à raconter l'histoire de Dieu par sa vie”. C'est ce que faisaient les Thessaloniciens. Leur vie démontrait que Christ est vivant ! Nous n'avons pas besoin d'en parler ! dit Paul. Pierre le dit aussi : Contentez-vous de répondre quand on vous demandera quelle est l'espérance qui vous habite (1 Pi 3.15).
“Tu dois témoigner de Jésus-Christ tous les jours. Au besoin, use de paroles. Ne parle que si on t'interroge, mais vis de telle sorte qu'on t'interroge !” écrivit François de Sales.
Vous voyez qu'il y a des doutes qui apparaissent quand on évoque les “chrétiens sérieux”. Est-ce pour nous décourager ? Au contraire, puisque c'est possible – et même plusieurs d'entre vous êtes déjà des chrétiens sérieux et, pour certains, depuis longtemps. Ou bien, en tout cas, vous avez le désir de l'être, ce qui est déjà beaucoup.
Est-ce triste d'être un chrétien sérieux ? Loin de là ! Les chrétiens sérieux ont une joie que les autres n'ont pas ! « C'est une joie pour le juste de pratiquer ce qui est juste ! » lit-on en Proverbes 21.15. Frères et sœurs, cela vous fait-il peur ou cela vous fait-il envie ?
Mon frère, ma sœur, ne sois pas un(e) chrétien(ne) pesant(e)... mais ne sois pas un(e) chrétien(ne) léger(ère). Fais de cela ta prière de chaque jour : - "Seigneur, par amour pour toi, fais que je ne sois pas un(e) chrétien(ne) léger(ère)."
Marcher de progrès en progrès
J'aborde ici le 3ème et dernier point de mon message. Relisons : “Vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c'est ce que vous faites. Eh bien nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès (4.1).
Où que nous en soyons (enfant, adulte, et même âgé), nous pouvons entendre cela. Il est possible d'aller plus loin avec le Seigneur ; peut-être même beaucoup plus loin.
En fait, cette exhortation n'est pas qu'une exhortation ; c'est une promesse !
Est-ce que tu peux l'entendre comme une promesse, ce matin ?
J'aime l'expression : « Se conduire et plaire à Dieu ». Pas seulement parler, mais se conduire. Dès le réveil. Pas seulement pour moi, mais pour plaire à Dieu ! Que c'est beau ! - Seigneur, ton serviteur se lève, disait le vieux berger.
Il est intéressant de voir que Paul écrit : - Vous le faites déjà ! C'est encourageant ! Ce n'est pas moralisateur ! Nous aussi, nous pouvons nous exprimer de cette manière à la maison, entre époux, avec les enfants ; et dans l'église !
Mais suffit-il de se maintenir là où on en est ? Non, cela ne convient pas. Cela ne constitue pas un bon témoignage. Nous sommes appelés à progresser, sans cesse.
Il y a deux dangers pour le chrétien : sauter les étapes ou se maintenir...
Dans les deux cas, ce n'est pas bon.
Je lis : “Pour ce qui est de l'amour fraternel, vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres, et c'est aussi ce que vous faites envers tous les frères dans la Macédoine entière. Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour” (4.9-10). Abonder toujours plus...
Pas de reproche ici, dans la bouche de Paul. J'ai envie de dire comme lui, ce matin :
- "C'est ce que vous faites ! Et vous n'avez pas attendu aujourd'hui pour commencer !"
Mais comme Paul, j'ai envie de dire : "Il est possible d'aller plus loin. Peut-être beaucoup plus loin." Pas forcément de ''faire plus'', non ; mais d'aller plus loin dans l'expérience de la grâce et de l'amour du Seigneur ; la grâce et l'amour que tu peux recevoir du Seigneur et que tu peux donner de la part du Seigneur.
Jamais par tes propres forces[6]. Tu te sens faible et pauvre ? Cela tombe bien. Tu l'es encore plus que tu le crois ! Mais le Seigneur Jésus a pour ceux qui se savent pauvres une réserve d'eau jaillissante infiniment plus grande que ce que tu peux imaginer. Il suffit que tu sois, chaque jour, tout le jour, ce sarment solidement attaché au cep qu'est Jésus. Et tu verras les fruits. Et les autres le verront aussi. Et tu diras : - "Comment est-ce possible ? Ce n'est pas moi !" En effet, ce sera le Seigneur Jésus dans ta vie.
 
 


27/10/2021
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