Dans le premier chapitre de son évangile, l’apôtre Jean fait passer devant nous quelques noms ou titres de Celui dont il va parler tout au long de son livre.

Il est d’abord la Parole (le Verbe) qui devient chair (un homme). Cette Parole a été créatrice de tout ce qui existe.

Ses contemporains le connaissent sous le nom de Jésus (l’Éternel est salut), il est aussi le Christ, l’Oint de Dieu, le Béni.

L’agneau préconnu avant la fondation du monde (1Pi 1:20) apparaît sur la terre comme l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Par son sacrifice, la question du péché sera définitivement réglée à la gloire de Dieu.

Marchant sur les chemins de la Palestine, Jésus enseigne comme personne ne l’avait fait: il est le Rabbi, le maître qui n’impose pas de pratiques sévères, mais qui invite - viens et vois - à recevoir et à goûter la bonté et la grâce qui découlent de lui.

Pour Nathanaël, il est évident qu’il se trouve devant le Roi d’Israël.

Quatre fois Jésus est désigné comme Fils:

• Parce que Dieu désire se faire connaître à l’humanité, il envoie son Fils unique. Seul le Fils unique qui est dans le sein du Père peut le révéler aux hommes en leur apportant la grâce et la vérité.
• Quand Jean-Baptiste voit l’Esprit descendre sur Jésus, il comprend qu’il a en face de lui le Fils de Dieu. Il témoigne ainsi que Dieu le Fils est au milieu des hommes.
• Philippe, conquis par l’appel de Jésus, déclare à Nathanaël: nous avons trouvé le Messie que la Loi et les prophètes nous annoncent, Jésus, le fils de Joseph. Dans l’humilité, Jésus vient de Nazareth, une ville méprisée, comme celui qui sort d’une terre aride, sans forme ni éclat (Esa 53:2).
• Jésus prend lui-même le nom de Fils de l’homme, nom par lequel il se présente comme semblable à nous en toutes choses, à part le péché, nom également de celui auquel tout sera soumis un jour (Php 2:10,11).