Osée prophétise de la part de Dieu, aux jours d’Ozias, de Jothan, d’Achaz, d’Ézéchias, rois de Juda et aux jours de Jéroboam fils de Joas, roi d’Israël (v. 1). L’état spirituel du peuple de Dieu s’est dégradé à tel point qu’il trouve étranges les grandes choses de la loi de son Dieu.

Notons comment Dieu s’exprime: ce sont pour lui de grandes choses. Il les a écrites pour lui, pour le bien de son peuple, et son peuple ne les apprécie plus, il les trouve étranges, inhabituelles. Quelle appréciation désolante!

L’attitude du peuple d’Israël, décrite par le prophète Osée, doit nous faire réfléchir: Toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints (1Co 10:11).

Quelles sont ces choses qui devraient nous être familières, et non étranges?

• Les grandes pensées d’amour de Dieu exprimées en Jésus Christ: celles concernant notre salut et notre espérance pour l’au-delà, le monde et sa fin, l’Église et sa destinée; les instructions de Dieu pour notre marche sur la terre comme aussi pour notre vie collective.
• Les grandes pensées de Dieu concernant la gloire future du Seigneur Jésus et les types de l’A.T. qui en rendent témoignage…

Peut-être quelques lecteurs diront-ils loyalement: «J’y prends intérêt, mais je n’y comprends pas grand-chose encore.» S’il en est ainsi, alors nous lui disons: courage! L’âme des diligents (zélés) sera engraissée (Pr 13:4). La promesse de Paul à Timothée est aussi très encourageante: Considère ce que je te dis; car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses (2Ti 2:7).

Jour après jour, avec persévérance et constance, en sondant les Écritures saintes, avec prière et l’assistance du Saint Esprit et de ses dons, nous comprendrons toujours mieux les pensées de Dieu. Elles nous deviendront familières et illumineront notre cœur et notre chemin. Mettons nos connaissances en pratique, partageons avec nos frères et sœurs ce que nous avons déjà compris et qui nous est devenu précieux et familier.

Il faut toutefois ajouter que, sur la terre, nous ne pouvons connaître qu’en partie. Mais bientôt nous connaîtrons à fond (1Co 13:9-12).