* JESUS REVIENT *

“Dieu s’est toujours manifesté par le bien qu’Il fait : du ciel, Il vous donne les pluies et les récoltes en leurs saisons, Il vous accorde la nourriture et remplit votre cœur de joie.” Ac 14. 17

Lorsque nous essayons de partager l’Évangile et que nous voulons témoigner de l’amour de Dieu, nous recevons souvent de cinglantes tartes à la crème : “Si Dieu existait, il n’y aurait pas tant de violences ! Si Dieu est amour, comment peut-Il laisser mourir de faim des milliers d’enfants ?” Nous sommes alors embarrassés, cloués sur place, incapables de répondre parce que nous souffrons également de voir tant de guerres et tant de famines sur terre. Or, les maux qui frappent le monde ne sont pas des preuves de l’absence de Dieu ni des silences par manque de compassion de Sa part. Dieu a créé un univers parfait, et le dérèglement ne vient pas de Lui, mais des hommes dont le cœur est rebelle et l’esprit indépendant. Nous savons que les lois sont incontournables, mais nous les violons ! Que serait la circulation sans le Code de la route et les menaces d’amendes ? Les hommes qui ont inventé l’automobile ont été contraints de mettre en place une législation pour leur propre sauvegarde au volant. Dieu législateur est également une mesure de bienveillance, avec la volonté du meilleur (ou du moins pire) pour nous. Les conséquences de la désobéissance étant la mort, chaque jour qui passe pour les hommes encore vivants (alors que tous ont péché !) est une manifestation de la grâce en action. Aussi étrange ou étonnant que cela paraisse, les hommes sont toujours sous le signe du salut. Dieu fait lever le soleil sur les méchants comme sur les bons. L’apôtre Paul l’explique à Timothée en ces termes : “Le Dieu vivant est le sauveur de tous les hommes, surtout des croyants.” Cette déclaration ne dit pas que tous les hommes sont sauvés, croyants ou pas, mais que tous sont au bénéfice du salut, au quotidien. Or, ce salut est effectif seulement pour ceux qui s’abandonnent réellement au Dieu qui, dans Sa patience, veut sauver encore et encore.