La lettre aux Romains est adressée à des croyants, c’est-à-dire à des personnes qui ont été graciés par Dieu. Pourquoi alors leur souhaiter la grâce? La réponse est bien simple: nous avons besoin que la grâce de Dieu nous accompagne chaque jour.

Nous sommes des enfants de Dieu, des étrangers dans un monde gouverné par Satan. Si Dieu dans sa grâce ne nous entourait pas d’une haie de protection, le diable nous aurait vite tous éliminés du royaume de Dieu. C’est pourquoi nous prions chaque jour pour demander à notre Père la protection dont nous avons tellement besoin. Il nous l’accorde par grâce, et non pas à cause d’un quelconque acte de fidélité ou de piété de notre part.

Nous avons aussi besoin de la grâce de Dieu pour les décisions que nous devons prendre. Nous nous recommandons à lui pour qu’il nous aide à faire de bons choix, à prendre de bonnes décisions. Parce qu’il nous aime, il nous fait la grâce de nous répondre.

Nous avons besoin de la grâce de Dieu pour être débarrassés de la souillure et de la fatigue que nous impose notre vie dans le monde. C’est sa grâce qui, par la Parole, vient rafraîchir nos âmes.

Nous avons à être de bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu (1Pi 4:10). Normalement, si je suis un peu conscient de la grâce de Dieu à mon égard, je considère mon frère avec la même grâce. Si, au contraire, je le juge avec sévérité, je manque de la grâce de Dieu envers lui. De même, si je lui impose mes manières de faire ou de penser, je manque de la grâce de Dieu.

Quand nous constatons notre faiblesse pour accomplir un service quelconque pour le Maître, celui-ci nous dit, comme à Paul autrefois: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse (2Co 12:9).

Quand une épreuve survient et pourrait nous accabler, quand des questions se bousculent dans notre esprit, nous pouvons nous tourner vers notre Père et lui dire: «Que ta volonté soit faite, tout est bien puisque tu m’aimes et que tu ne te trompes jamais». Oui, nous pouvons nous confier en toute sécurité dans le Dieu de toute grâce (1Pi 5:10). La suite à demain