La pensée du chef est fréquente dans l’A.T.: qu’il s’agisse de «chef de l’armée», ou de «chef de maison de père», «chef des sacrificateurs»… comme aussi dans notre monde contemporain: «chef d’État», «chef de village», «chef de chantier», «chef de service»…

Ce titre a souvent dans notre esprit une connotation négative, car les bons chefs sont rares et la subordination est parfois pénible. Mais notre Seigneur Jésus est un Chef merveilleux. Chez lui, ce titre implique:

• qu’il marche devant les autres
• qu’il commande avec sagesse
• qu’il est le modèle parfait
• qu’il travaille pour le bien de ceux qui dépendent de lui

Quatre expressions des épîtres rendent témoignage au Seigneur Jésus comme étant le Chef: Chef de notre salut, Chef de la foi, Chef de l’Assemblée (ou de l’Église), Chef sur toutes choses.

Le Chef de notre salut (Heb 2:10)

Pendant les moments d’adoration, nous contemplons avec respect celui qui entreprend tout seul l’œuvre de notre salut. Il devient un homme, il marche sur la terre, apportant la grâce et la vérité, il manifeste l’amour de Dieu, il soulage les souffrances des hommes, il accepte finalement le sacrifice total. Plus la croix approche, plus il est seul. Enfin, pendant les trois heures où il subit le jugement de Dieu, il connaît la solitude totale. Notre Chef est allé seul devant, pour nous ouvrir le chemin du salut, par sa mort et sa résurrection, le matin de Pâques. Quarante jours plus tard, il est élevé dans le ciel et s’assied à la droite de Dieu. Le Chef est allé devant, précurseur pour nous (Heb 6:20).

Le Saint Esprit nous dit: «Chrétien, voilà ton Chef! Tout ton salut est en lui: salut de ton âme par la foi en lui et en l’œuvre de la croix, salut de ton corps par la foi en la résurrection». Alors, courage et paix!

(Suite dimanche prochain)