Moïse vient de vivre des moments extraordinaires sur le Sinaï: il a reçu de Dieu la Loi. Après cette forte expérience spirituelle, il est confronté à l’idolâtrie du peuple en redescendant de la montagne.

La colère de Dieu contre ce péché collectif pousse Moïse à plaider pour le peuple. C’est dire la communion qui le lie à son Dieu. Moïse se souvient du nom que Dieu lui a révélé: l’Éternel, le nom que Dieu prend quand il entre en relation avec son peuple. Mais Moïse veut plus: Fais-moi voir, je te prie, ta gloire, dit-il à l’Éternel. Moïse aspire à une perception visible de ce qu’est l’Éternel. La réponse de Dieu est sans détour: aussi fidèle que puisse être Moïse, il n’est qu’un homme. Ce vis-à-vis est impossible, car la connaissance de la gloire de Dieu ne peut luire que dans la face de Christ (2Co 4:6). Ce que Moïse peut contempler, c’est la bonté de Dieu, la gloire de sa grâce (Eph 1:5).

Lors de la transfiguration de Jésus, Pierre, Jean et Jacques voient sa gloire. Ils voient aussi Moïse et Élie qui parlent avec lui de sa mort. La manifestation de la gloire de Jésus est ainsi liée à sa mort prochaine sur la croix qui fera éclater la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes (Tit 3:4).

Aujourd’hui, comme croyants, nous découvrons, par la foi, la gloire de Dieu pleinement révélée en Christ: Dieu… c’est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire dans la face de Christ (2Co 4:6). Que cette lumière rejaillisse sur d’autres par notre moyen!