J’AI PAS FAIT EXPRÈS
Si quelqu’un du peuple a péché involontairement, en faisant contre l’un des commandements de l’Éternel des choses qui ne doivent point se faire en se rendant ainsi coupable,…(La Bible-Lévitique:4.27)
Quand nous utilisons cette formule, nous nous croyons forcément excusés. Serions-nous coupables de ce que nous n’avons pas expressément voulu ?
Dieu parle d’une façon toute différente. L’homme qui fait ce qui ne doit pas se faire, même involontairement, se rend coupable devant Lui. D’où la démarche de David au psaume 19 : Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore. Nous ignorons inévitablement certains de ses égarements… Ils n’en ont pas moins besoin d’être pardonnés.
Dieu n’est-il pas trop sévère ? On peut le penser d’autant plus aisément que notre civilisation est extrêmement laxiste et s’efforce, en toutes circonstances, de déculpabiliser.
Ce n’est pas ainsi que Dieu procède. Il ne déculpabilise pas, Il pardonne. C’est le pardon qui libère l’homme ; pas une prétendue déculpabilisation qui n’a qu’un effet de surface, le plus souvent très temporaire.
Dieu est sévère, sans doute, mais qu’est-ce qu’une sévérité qui, après avoir poussé à la reconnaissance de la faute, apporte un pardon définitif ? En dehors du refus de sa grâce, il n’est nulle offense qu’il retienne. Même la faute la plus grossière, la plus impardonnable à nos yeux est effacée par l’efficacité du sacrifice qu’Il a consenti en Jésus pour l’amour de tous les hommes. Tel est le miracle de la grâce.
Lecture proposée : Lévitique 4.22-31
A découvrir aussi
- Un Message d'Amour ...
- Devenir comme Jésus est un processus lent !
- La fin des temps est là ! ( Auteur Inconnu )
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1089 autres membres