* JESUS REVIENT *

 

Nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ? (Job 2:10)

Peu de personnes sont passées si soudainement de la prospérité qui était celle de Job à un dénuement aussi complet : il a perdu en un jour toute sa famille et toute sa fortune.

Job aurait pu accuser les éléments naturels : la foudre qui avait détruit ses moutons et le vent qui avait balayé la maison où étaient réunis ses enfants. Il aurait pu maudire les pillards qui avaient ravagé ses troupeaux. Quelle consolation cela lui aurait-il apporté ? Quelle instruction en aurait-il reçu ?

Au lieu de cela, Job, qui connaît Dieu discerne immédiatement son intervention. Il sait bien que sa prospérité n'était pas seulement le résultat de ses efforts ou de circonstances favorables, mais que c'était à Dieu qu'il la devait. De même, il accepte que le Seigneur, dans sa souveraineté et sa parfaite sagesse, lui reprenne ce qu'il lui avait donné. "Nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ?" (Job 2:10), répond-il à sa femme, désespérée par les malheurs qui fondent sur eux. Et il bénit le nom de l'Éternel.

Nous discernons facilement la main de Dieu lorsque nos conditions de vie sont favorables, moins bien lorsque le vent tourne. Sachons reconnaître son intervention dans toute épreuve, quelle qu'en soit la nature. Comme Job, acceptons-la de la part de Dieu qui, dans sa bonté, veut nous instruire et nous bénir à la fin.